La société InPhase Technologies pourrait commencer à produire fin 2006 un disque numérique pouvant stocker jusqu'à 60 fois plus de données qu'un DVD traditionnel. Une démonstration publique d'un prototype du nouveau support s'est tenue à l'International Broadcast Equipment Exhibition à Tokyo.
Ce prototype, du nom de Tapestry, a une capacité de 300 Go de données et une vitesse de lecture de 20 Mo/s, ceci grâce à une technologie de stockage holographique. Cette technologie pourrait permettre l'enregistrement de 1,6 To (soit 1 600 Go) de données sur un disque de la taille d'un DVD. Une sévère concurrence aux technologies HD-DVD et Blu-Ray, chacune ambitionnant de devenir la remplaçante du DVD mais avec une capacité de seulement quelques dizaines de Giga-Octets. Le seul véritable concurrent d'InPhase Technologies est le japonais Optware qui devrait proposer lui aussi un disque holographique courant 2006 (voir notre news).
InPhase Technologies est une société formée par une alliance de Hitachi et de Maxell. La société travaille depuis sept ans sur la technologie holographique pour le stockage de données. Le principe est intéressant: utiliser toute l'épaisseur du support pour le stockage, et non juste un empilement de couches en surface. L'information est donc enregistrée en relief.
Sur un disque holographique, les données sont inscrites sous la forme d'un hologramme à l'intérieur d'un cristal sensible à la lumière (photosensible). Deux faisceaux issus d'une même source laser (pour conserver la cohérence) permettent d'enregistrer l'information: le faisceau objet et le faisceau de référence.
Ecriture de l'information sur un disque holographique
Le faisceau objet traverse une matrice représentant les données à enregistrer (un pixel noir pour un 0 et un pixel blanc pour un 1). Cette matrice n'est autre qu'un écran à cristaux liquides. Le faisceau altéré, contenant l'information, vient ensuite traverser le cristal photosensible, et sa rencontre avec le faisceau de référence vient inscrire les données dans le volume du cristal. Il suffit de déplacer le faisceau de référence pour pouvoir inscrire une nouvelle matrice de données derrière la première matrice. Pour la lecture des données, le faisceau de référence vient éclairer le support et permet de détecter les 0 et les 1 de la matrice initiale. L'holographie peut de ce fait stocker et enregistrer plusieurs informations en même temps.
La technologie holographique pourrait également être utilisée pour le stockage sur d'autres types de support, par exemple sur des petites cartes mobiles. Sur un support de la dimension d'un timbre poste il serait ainsi possible de stocker quelques 2 Go de données, ou 200 Go sur un support de la dimension d'une carte de crédit.
mardi, janvier 03, 2006
lundi, janvier 02, 2006
M43: plus de 9 millions de chiffres pour le plus grand nombre premier connu
Le nombre 2^30402457 - 1 (2 puissance 30402457 auquel on retranche 1) est devenu le plus grand nombre premier découvert à ce jour, c'est-à-dire un nombre divisible uniquement par 1 et par lui-même. Ce nombre est un nombre premier de Mersenne, c'est-à-dire dont l'écriture est la suivante: 2 puissance un nombre premier (ici 30402457) auquel on retranche 1.
Ce nombre, baptisé M43 (pour le 43ème nombre premier de Mersenne connu), contient tout de même 9 152 052 chiffres et a été découvert grâce au projet GIMPS (Great Internet Mersenne Prime Search) par les docteurs Curtis Cooper et Steven Boone de l'Université Centrale de l'Etat du Missouri (CMSU). C'est la technique de la grille de calcul (grid computing), c'est-à-dire la distribution de la charge de calcul auprès d'une multitude d'ordinateurs interconnectés, qui a permis cet exploit.
Le projet GIMPS
Le projet GIMPS a pu regrouper au sein d'une grille les ordinateurs de volontaires et bénévoles répartis tout autour de la planète, grâce au réseau Internet. La plupart des projets utilisant le calcul distribué récupèrent la puissance informatique non employée des machines de ses contributeurs, de manière complètement transparente.
Dans le cas présent, ce sont tout de même plus de 200 000 ordinateurs répartis sur les cinq continents, en plus des 700 ordinateurs de l'université CMSU, qui ont permis de découvrir M43 en à peine... 10 mois. L'appartenance de ce nombre à l'ensemble des nombres premiers a été vérifiée bien plus rapidement, en cinq jours à Grenoble par un chercheur de Bull grâce à un supercalculateur.
100 000 dollars pour le premier nombre premier composé de plus de 10 millions de chiffres
M43 est bien plus grand que le précédent plus grand nombre premier connu à ce jour, qui ne comptait "que" entre 7 et 8 millions de chiffres. Mais M43 n'atteint pas encore les dix millions de chiffres, une barre symbolique qui aurait permis au projet GIMPS d'empocher 100 000 dollars, somme promise par l'Electronic Frontier Foundation (EFF) pour ce palier symbolique.
L'EFF est une organisation non lucrative qui vise à encourager la recherche. La découverte du premier nombre premier constitué de plus d'un million de chiffres avait ainsi été récompensée par une somme de 50 000 dollars. Les chercheurs de CMSU estiment que les dix millions de chiffres seront atteints courant 2007.
Les nombres premiers et la cryptographie
La propriété des nombres premiers est particulièrement utilisée dans le cadre de la cryptographie. La difficulté de factorisation par les moyens connus des très grands nombres permet d'assurer une protection certaine.
Dans le cadre de la cryptographie RSA, la sécurité repose sur la multiplication de deux très grands nombres premiers (les clés) afin de former un nombre gigantesque. Si il est simple de multiplier deux grands nombres, l'opération inverse, la factorisation, est très coûteuse en temps de calcul. Ce dernier nombre sera donc très difficile à factoriser, assurant la sécurité des clés et des données.
source : technosciences
Ce nombre, baptisé M43 (pour le 43ème nombre premier de Mersenne connu), contient tout de même 9 152 052 chiffres et a été découvert grâce au projet GIMPS (Great Internet Mersenne Prime Search) par les docteurs Curtis Cooper et Steven Boone de l'Université Centrale de l'Etat du Missouri (CMSU). C'est la technique de la grille de calcul (grid computing), c'est-à-dire la distribution de la charge de calcul auprès d'une multitude d'ordinateurs interconnectés, qui a permis cet exploit.
Le projet GIMPS
Le projet GIMPS a pu regrouper au sein d'une grille les ordinateurs de volontaires et bénévoles répartis tout autour de la planète, grâce au réseau Internet. La plupart des projets utilisant le calcul distribué récupèrent la puissance informatique non employée des machines de ses contributeurs, de manière complètement transparente.
Dans le cas présent, ce sont tout de même plus de 200 000 ordinateurs répartis sur les cinq continents, en plus des 700 ordinateurs de l'université CMSU, qui ont permis de découvrir M43 en à peine... 10 mois. L'appartenance de ce nombre à l'ensemble des nombres premiers a été vérifiée bien plus rapidement, en cinq jours à Grenoble par un chercheur de Bull grâce à un supercalculateur.
100 000 dollars pour le premier nombre premier composé de plus de 10 millions de chiffres
M43 est bien plus grand que le précédent plus grand nombre premier connu à ce jour, qui ne comptait "que" entre 7 et 8 millions de chiffres. Mais M43 n'atteint pas encore les dix millions de chiffres, une barre symbolique qui aurait permis au projet GIMPS d'empocher 100 000 dollars, somme promise par l'Electronic Frontier Foundation (EFF) pour ce palier symbolique.
L'EFF est une organisation non lucrative qui vise à encourager la recherche. La découverte du premier nombre premier constitué de plus d'un million de chiffres avait ainsi été récompensée par une somme de 50 000 dollars. Les chercheurs de CMSU estiment que les dix millions de chiffres seront atteints courant 2007.
Les nombres premiers et la cryptographie
La propriété des nombres premiers est particulièrement utilisée dans le cadre de la cryptographie. La difficulté de factorisation par les moyens connus des très grands nombres permet d'assurer une protection certaine.
Dans le cadre de la cryptographie RSA, la sécurité repose sur la multiplication de deux très grands nombres premiers (les clés) afin de former un nombre gigantesque. Si il est simple de multiplier deux grands nombres, l'opération inverse, la factorisation, est très coûteuse en temps de calcul. Ce dernier nombre sera donc très difficile à factoriser, assurant la sécurité des clés et des données.
source : technosciences
dimanche, janvier 01, 2006
Si comme moi vous aimez les montres
Vous aimez les belles mécaniques mais vous n'avez pas 7760 euros à mettre dans une BREGUET Transatlantique Titanium ... pourquoi ne pas vous offrir une montre doté d'un calibre suisse 3133 mais fabriquée en russie ... J'ai découvert la marque POLJOT il y'a peu et j'ai craqué. De très belle montres , tres bien finies , mécanique suisse , fournisseur officiel des cosmonautes russes( Yuri Gagarine en portait une en 61 ) et en plus a un rapport qualité/prix imbattable Que demande le peuple ? pour en savoir plus rendez vous sur ce site
http://www.poljot.ru/en-logo.html?html
le modèle que je préfère :
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