samedi, octobre 22, 2005

Lancement de la phase industrielle de l'Airbus A350



C'est maintenant officiel, l'Airbus A350, le concurrent direct du Boeing 787, est lancé. L'annonce faite ce jeudi concerne la phase de production industrielle de l'appareil. Airbus précise par la même occasion avoir engrangé 140 intentions d'achat pour son nouvel avion en provenance de neuf grandes compagnies aériennes, et que ce nombre devrait monter à 200 d'ici la fin de l'année.

Selon Gustav Humbert, le PDG d'Airbus, "avec ce nouvel appareil, la famille Airbus s'agrandit, et nous sommes en mesure de répondre à l'ensemble des besoins sur le marché long-courrier, avec l'A380 sur les vols entre plateformes aéroportuaires, l'A340 pour les lignes très long-courriers, l'A330 et maintenant le nouvel A350 sur les vols moyen à très long-courriers, tout en offrant une rentabilité opérationnelle et un confort inégalés".

La mise en service du premier Airbus A350 doit intervenir courant 2010, soit 2 ans après celle de l'appareil concurrent, le Boeing 787. Tout comme son concurrent, le dernier-né d'Airbus est un bimoteurs très long courrier de moyenne capacité. Il se déclinera en deux versions, l'A350-800 capable de transporter 253 passagers dans une configuration 3 classes sur 16 300 km et l'A350-900 pouvant quant à lui transporter 300 passagers également en 3 classes sur une distance de 13 900 km. En comparaison le Boeing 787 est un peu plus petit, il pourra transporter suivant ses versions entre 223 et 259 passagers sur des distances comprises entre 15 400 et 15 700 km.

Du coté de la motorisation, l'Airbus A350 est dans un premier temps proposé avec les réacteurs GEnx A1 de General Electric. Ce même type de réacteurs est proposé par Boeing sur ses 787. Rolls-Royce vient en outre d'annoncer la conception du Trent 1700, une évolution du Trent 1000 également proposé sur le Boeing 787. Le Trent 1700 sera spécialement optimisé pour le nouvel appareil d'Airbus mais ne sera pas disponible avant 2011.


Un contexte tendu entre l'Europe et les Etats-Unis

Le lancement de l'Airbus A350 était en suspend de l'autorisation des conseils d'administration d'EADS et de BAE Systems, co-actionnaires de l'avionneur européen. Il s'inscrit dans un contexte de fortes tensions entre l'Europe et les Etats-Unis au sujet des aides diverses perçues par les deux grands avionneurs Airbus et Boeing, chacun accusant l'autre de recevoir des aides illégales de la part de son/ses gouvernements respectifs, ce qui a abouti à une double plainte déposée auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Malgré les aides remboursables proposées par l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Espagne pour la mise en oeuvre de l'A350, Airbus a choisi de financer seul son nouvel appareil, en tout cas dans un premier temps, afin d'adoucir les tensions. Le constructeur européen souhaite que Boeing fasse maintenant de même vis-à-vis de ses aides jugées illégales par Airbus.

source : techno science

vendredi, octobre 21, 2005

Un écran sous votre peau



Un chercheur américain est en train de mettre au point un écran implanté à quelques millimètres sous la peau. Robert A. Freitas Jr explique son concept dans son livre Nanomedicine, Volume 1 : Basic Capabilities. Le "programmable dermal display" consiste à implanter une population de trois milliards de robot-pixels sur une surface de 6cm*5com. Cette technique fait appel aux nanotechnologies sur lesquelles beaucoup de chercheurs travaillent. Les photons émis par ces pixels produisent une image à la surface de la peau. L’écran pourrait être programmé pour afficher un tas d’informations, et notamment des informations médicales. L’écran pourrait aller chercher l’information (par exemple : concentration d’oxygène dans le sang) pour ensuite l’afficher. Il pourrait être activé ou désactivé par un tapotement du doigt sur la main. Un tel écran pourrait avoir de nombreuses utilisations. Les capteurs insérés dans l’écran pourraient permettre de surveiller sa santé, à la minute près.

source atelier.fr

mercredi, octobre 19, 2005

Intel veut accélérer le démarrage des ordinateurs



On connaissait les qualités de vitesse d'accès à l'information et de faible consommation énergétique de la mémoire Flash, qui ont amené Samsung à sérieusement envisager de l'exploiter pour remplacer les disques durs des ordinateurs portables .Mais on ignorait que la mémoire Flash pouvait également être employée pour accélérer le démarrage d'un ordinateur, comme le montre la solution présentée par Intel, lundi 17 octobre, à l'occasion de l'IDF de Taipei (Taiwan, 17 et 18 octobre 2005).

Robson, nom de cette technologie, combine composants électroniques de mémoire Flash et logiciels Intel. En déplaçant les données nécessaires au démarrage et au fonctionnement d'un système du disque dur vers une carte Flash, Robson ferait gagner un temps significatif lors de l'allumage du PC. Mais aussi lors du chargement des applications et du retour de la mise en veille prolongée. Intel n'a pas précisé le gain de temps ainsi obtenu, qui dépend de la configuration générale du système. Robson serait associé à des cartes Flash de 64 Mo à 4 Go. Sachant que plus la carte dispose d'espace de stockage, plus la solution est susceptible d'accélérer le démarrage de la machine.

De la mémoire Flash de type NAND

Le fondeur n'a pas non plus précisé quand serait commercialisée cette technologie et pour quel type d'ordinateurs. Si les PC portables semblent tout désignés pour profiter de ce type de solution, rien n'interdit de l'envisager pour les ordinateurs de bureau, voire les serveurs qui nécessitent un redémarrage rapide. Enfin, la mémoire Flash utilisée serait de type NAND, ce qui obligerait Intel à se fournir auprès de Samsung, Toshiba, Infineon, voire AMD (via sa filiale Spansion). Un comble pour le premier producteur de mémoire Flash de type NOR.

source : VNUNET

lundi, octobre 17, 2005

Nos communications téléphoniques indexées par les moteurs de recherches ?



Les conversations personnelles peuvent-elles devenir du contenu indexé ? Ou a minima, les acteurs qui achètent des opérateurs VOIP pour intégrer ces communications dans une offre plus vaste d'accès et portail (AOL), d'outil de recherche (Google) ou d'achat-ventes interindividuelles (eBay), vont-ils se servir de ces outils (voire du contenu des messages) pour "profiler" d'une manière encore plus fine leurs utilisateurs, ainsi que les relations de leurs utilisateurs ? Pour John Battelle, spécialiste de la recherche sur l'internet, rapporte Francis Pisani, cette indexation de nos conversations est plutôt excitante : comme d'autres technologies intrusives avant elle, elle aura sûrement plus de côtés positifs que négatifs pour la plupart des gens.

Ensuite, par ce que Dan Gillmor s'interroge légitimement sur la solidité et la fiabilité des dispositifs de chiffrement de Skype et des autres acteurs de la VOIP. Ces dispositifs sont-ils ouverts à des écoutes "légales" de la part des autorités, américaines, chinoises ou de quelques nationalités qu'elles soient ? Dan Gillmor s'inquiète parce que Skype n'aurait pas laissé vérifier la qualité de sa technologie de cryptage et qu'eBay, comme d'autres entreprises auprès d'autres gouvernements, aurait déjà fait preuve d'une certaine servilité à répondre aux demandes du gouvernement américain. En attendant un système de cryptage fiable, Dan Gillmor refuse d'utiliser Skype. Mais comme le fait remarquer l'un des ses commentateurs - en soulignant encore une fois combien les avantages ont tendances à l'emporter sur les inconvénients -, si on devait refuser d'utiliser le moindre service au moindre trou de sécurité, nous n'utiliserions plus beaucoup d'applications sur l'internet...

Le déclin de la Silicon Valley

Traditionnellement le symbole du leadership américain dans le domaine des nouvelles technologies, la Silicon Valley ne mériterait en réalité plus ce statut, d'après un rapport récent du Silicon Valley Leadership Group de San Jose.

Ce rapport, intitulé "Oser la compétition : un bilan région par région", se fonde sur une analyse combinée de plusieurs facteurs (taux de chômage, coût du logement, difficultés du transport, et niveaux d'imposition). Il conclut qu'après avoir longtemps tenu la première place, la Silicon Valley est désormais passée en dernière position dans le classement des 8 meilleures régions américaines dans le domaine des nouvelles technologies.

La région de Raleigh-Durham, en Caroline du Nord, est identifiée comme la plus performante dans ce secteur, suivie de Fairfax County (Virginie), Boston, Seattle, Portland (Orégon), Austin (Texas), et San Diego.

Le rapport met en évidence que, depuis ces 5 dernières années, la Silicon Valley a perdu quelques 185.500 emplois et a le taux de chômage le plus élevé parmi ces régions avec 5,2%, contre seulement 4,1% pour Boston. L'une des causes profondes de ces développements serait le coût élevé de la vie dans la région (prix de l'immobilier, niveau des impôts et taxes, etc.), qui décourage les employés potentiels et pénalise donc les employeurs.

Le Président de la "Massachusetts Technology Leadership Council", Joyce Plotkin, souligne que ces derniers mois, la dégradation du système scolaire et les problèmes d'énergie en Californie ont terni l'image de la Silicon Valley, et que les chefs d'entreprises de haute technologie se disent généralement sceptiques sur les initiatives du Gouverneur Schwarzenegger en matière de relance de l'activité et de l'emploi.

La région de Boston (Massachusetts), 3ème dans le classement global, mais avec le taux de chômage le plus faible (4,1%), attire de plus en plus les entreprises, à l'exemple d'Intel, qui, bien que basé à Santa Clara en Californie, a décidé d'investir 155 millions de dollars pour s'implanter à Hudson, dans le Massachusetts.

Comme le conclut le président du Silicon Valley Leadership Group, "la Silicon Valley est l'un des leaders, mais n'est plus le seul".

Source : France-science