je vous recommande cet article de libé au sujet du dernier match des bleus
http://www.liberation.fr/page.php?Article=322214
samedi, septembre 10, 2005
vendredi, septembre 09, 2005
Interdiction totale du tabac dans tous les lieux publics : le moment est venu de voter une loi
Le député alsacien Yves Bur a déposé devant l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à interdire le tabac dans les lieux publics. La loi Evin, applicable depuis 1992, réglemente la consommation de tabac dans les lieux publics en France, mais la séparation entre zones fumeurs et non-fumeurs dans les bars et les restaurants est peu respectée. La plupart des autres pays européens ont pris des dispositions antitabac en réglementant la consommation dans les lieux publics ou les entreprises, ou en interdisant la publicité et la vente de cigarettes aux mineurs.
L’Irlande a été la première à imposer une interdiction de fumer dans tous les lieux publics le 29 mars 2004, rejointe par l’Italie le 10 janvier 2005 et la Suède en juin. En Irlande, la loi sanctionne d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros toute personne y contrevenant, et vise aussi les patrons de pubs, qui risquent de perdre leur licence s’ils ne l’appliquent pas. Aux Etats-Unis, plusieurs états, dont New York, interdisent également l’usage du tabac dans tous les lieux publics. En France, 70 % des Français se disent favorables à une telle interdiction et il suffit d’entrer dans un bar ou un pub enfumé pour comprendre à quel point la fumée de cigarette est insupportable pour les non-fumeurs, particulièrement dans des endroits confinés et mal aérés.
Alors que la convention internationale contre le tabac, signée en mai 2003 par les 192 Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé, vient enfin d’entrer en vigueur début 2005, et au moment où nos voisins européens interdisent les uns après les autres le tabac dans tous les lieux publics, il est capital que notre pays ait la volonté de se replacer à l’avant-garde de la lutte contre ce fléau, lutte qui s’inscrit en outre pleinement dans le cadre du vaste plan anti-cancer lancé à l’initiative du Président de la République.
En matière de cancer présisemment, une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal en juillet 2005 révèle que le nombre de décès par cancer du poumon est en train de baisser en Europe. Mais pas en France, et pas chez les femmes. Le tabac tue chaque année 650000 personnes en Europe, dont 65000 personnes en France (l’équivalent d’une ville comme Tarbes, Valence ou Colmar), par cancer, maladies cardio-vasculaires et maladies respiratoires. Quatre pays européens font encore figure d’exception : l’Espagne, la Grèce, le Portugal et... la France. Dans ces pays, la chute du nombre de décès par cancer du poumon n’a en effet pas encore été amorcée.
Rappelons qu’en France, le cancer du poumon est de loin le responsable du plus grand nombre de décès par cancer, avec près de 27000 décès par an. Les tendances sont toutefois différentes selon le sexe : chez les hommes où l’incidence et la mortalité sont six fois plus élevées que chez les femmes, ces deux indicateurs présentent une augmentation modérée mais continue depuis 1980, de l’ordre de + 0,6 % par an. En revanche, dans la population féminine, l’incidence et la mortalité présentent une augmentation très importante, respectivement + 4,5 % et + 2,9 % par an.
Pour les femmes, l’augmentation de l’incidence est continue et s’accélère pour les cohortes les plus jeunes. L’analyse de la mortalité fait apparaître une inflexion très brutale pour celles nées après la seconde guerre mondiale. En France, une femme née dans les années 1950 a trois fois plus de risque de décéder d’un cancer du poumon qu’une femme née dans les années 1930. Parmi les facteurs de risque, le tabac a un rôle prépondérant : il est responsable d’environ 85 % des cancers du poumon.
Une autre récente étude montre qu’entre 2000 et 2019 l’ accroissement du taux de mortalité par cancer du poumon en France chez les femmes sera de 103 %, soit un doublement ! Le nombre de décès par cancer du poumon, chez les femmes françaises en 2015-2019, devrait, selon cette étude, approcher les 11800 décès annuels. Face à une telle situation, l’Etat a le devoir de tout mettre en oeuvre pour réduire cette hécatombe à laquelle s’ajoute les 3000 morts par an provoquées par le tabagisme passif dans notre pays. Soulignons également, parmi les multiples effets néfastes du tabagisme passif, qu’une étude américaine (voir article dans notre rubrique « Santé ») vient de révéler que les adolescents exposés au tabagisme passif augmentaient sensiblement leurs risques de devenir obèses, de souffrir de diabète ou d’hypertension.
Quant aux arguments invoquant la liberté du fumeur, ils ne résistent pas à une analyse sérieuse. Si, selon la célèbre définition républicaine, "La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui", il est à présent formellement démontré scientifiquement que le fumeur qui fume dans un lieu public nuit à ses voisins et que sa fumée augmente de manière significative les risques de cancers, d’allergies ou de problèmes respiratoires pour toutes les personnes qui y sont exposées, sans que celles-ci puissent se soustraire à ces nuisances. Il n’y a donc plus aucune raison de continuer à tolérer le tabac dans les lieux publics fermés et une large majorité de nos concitoyens se prononcent d’ailleurs pour cette interdiction totale du tabac dans tous les endroits publics.
Enfin le risque, invoqué par les propriétaires de bars, restaurants ou boîtes de nuit, de voir la fréquentation et le chiffre d’affaires de leurs établissements diminués, en cas d’interdiction totale du tabac dans les lieux publics, ne semble pas fondé puisqu’au contraire il semble que cette fréquentation ait augmenté dans les pays qui ont pris cette mesure courageuse.
Notre classe politique et notre Parlement s’honoreraient d’adopter rapidement et à l’unanimité cette Proposition de loi qui représente une avancée décisive en matière de santé publique et de prévention contre le cancer. Souhaitons que cette volonté politique, soutenue par un large consensus démocratique, perdure et permette l’adoption rapide de cette loi historique et, au-delà, la mise en place d’une vaste et ambitieuse politique de prévention visant à inciter dès le plus jeune âge nos concitoyens à adopter des comportements et une hygiène de vie susceptibles de les protéger du cancer et des grandes pathologies tueuses de ce siècle.
René Trégouët
Sénateur honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
L’Irlande a été la première à imposer une interdiction de fumer dans tous les lieux publics le 29 mars 2004, rejointe par l’Italie le 10 janvier 2005 et la Suède en juin. En Irlande, la loi sanctionne d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros toute personne y contrevenant, et vise aussi les patrons de pubs, qui risquent de perdre leur licence s’ils ne l’appliquent pas. Aux Etats-Unis, plusieurs états, dont New York, interdisent également l’usage du tabac dans tous les lieux publics. En France, 70 % des Français se disent favorables à une telle interdiction et il suffit d’entrer dans un bar ou un pub enfumé pour comprendre à quel point la fumée de cigarette est insupportable pour les non-fumeurs, particulièrement dans des endroits confinés et mal aérés.
Alors que la convention internationale contre le tabac, signée en mai 2003 par les 192 Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé, vient enfin d’entrer en vigueur début 2005, et au moment où nos voisins européens interdisent les uns après les autres le tabac dans tous les lieux publics, il est capital que notre pays ait la volonté de se replacer à l’avant-garde de la lutte contre ce fléau, lutte qui s’inscrit en outre pleinement dans le cadre du vaste plan anti-cancer lancé à l’initiative du Président de la République.
En matière de cancer présisemment, une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal en juillet 2005 révèle que le nombre de décès par cancer du poumon est en train de baisser en Europe. Mais pas en France, et pas chez les femmes. Le tabac tue chaque année 650000 personnes en Europe, dont 65000 personnes en France (l’équivalent d’une ville comme Tarbes, Valence ou Colmar), par cancer, maladies cardio-vasculaires et maladies respiratoires. Quatre pays européens font encore figure d’exception : l’Espagne, la Grèce, le Portugal et... la France. Dans ces pays, la chute du nombre de décès par cancer du poumon n’a en effet pas encore été amorcée.
Rappelons qu’en France, le cancer du poumon est de loin le responsable du plus grand nombre de décès par cancer, avec près de 27000 décès par an. Les tendances sont toutefois différentes selon le sexe : chez les hommes où l’incidence et la mortalité sont six fois plus élevées que chez les femmes, ces deux indicateurs présentent une augmentation modérée mais continue depuis 1980, de l’ordre de + 0,6 % par an. En revanche, dans la population féminine, l’incidence et la mortalité présentent une augmentation très importante, respectivement + 4,5 % et + 2,9 % par an.
Pour les femmes, l’augmentation de l’incidence est continue et s’accélère pour les cohortes les plus jeunes. L’analyse de la mortalité fait apparaître une inflexion très brutale pour celles nées après la seconde guerre mondiale. En France, une femme née dans les années 1950 a trois fois plus de risque de décéder d’un cancer du poumon qu’une femme née dans les années 1930. Parmi les facteurs de risque, le tabac a un rôle prépondérant : il est responsable d’environ 85 % des cancers du poumon.
Une autre récente étude montre qu’entre 2000 et 2019 l’ accroissement du taux de mortalité par cancer du poumon en France chez les femmes sera de 103 %, soit un doublement ! Le nombre de décès par cancer du poumon, chez les femmes françaises en 2015-2019, devrait, selon cette étude, approcher les 11800 décès annuels. Face à une telle situation, l’Etat a le devoir de tout mettre en oeuvre pour réduire cette hécatombe à laquelle s’ajoute les 3000 morts par an provoquées par le tabagisme passif dans notre pays. Soulignons également, parmi les multiples effets néfastes du tabagisme passif, qu’une étude américaine (voir article dans notre rubrique « Santé ») vient de révéler que les adolescents exposés au tabagisme passif augmentaient sensiblement leurs risques de devenir obèses, de souffrir de diabète ou d’hypertension.
Quant aux arguments invoquant la liberté du fumeur, ils ne résistent pas à une analyse sérieuse. Si, selon la célèbre définition républicaine, "La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui", il est à présent formellement démontré scientifiquement que le fumeur qui fume dans un lieu public nuit à ses voisins et que sa fumée augmente de manière significative les risques de cancers, d’allergies ou de problèmes respiratoires pour toutes les personnes qui y sont exposées, sans que celles-ci puissent se soustraire à ces nuisances. Il n’y a donc plus aucune raison de continuer à tolérer le tabac dans les lieux publics fermés et une large majorité de nos concitoyens se prononcent d’ailleurs pour cette interdiction totale du tabac dans tous les endroits publics.
Enfin le risque, invoqué par les propriétaires de bars, restaurants ou boîtes de nuit, de voir la fréquentation et le chiffre d’affaires de leurs établissements diminués, en cas d’interdiction totale du tabac dans les lieux publics, ne semble pas fondé puisqu’au contraire il semble que cette fréquentation ait augmenté dans les pays qui ont pris cette mesure courageuse.
Notre classe politique et notre Parlement s’honoreraient d’adopter rapidement et à l’unanimité cette Proposition de loi qui représente une avancée décisive en matière de santé publique et de prévention contre le cancer. Souhaitons que cette volonté politique, soutenue par un large consensus démocratique, perdure et permette l’adoption rapide de cette loi historique et, au-delà, la mise en place d’une vaste et ambitieuse politique de prévention visant à inciter dès le plus jeune âge nos concitoyens à adopter des comportements et une hygiène de vie susceptibles de les protéger du cancer et des grandes pathologies tueuses de ce siècle.
René Trégouët
Sénateur honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
jeudi, septembre 08, 2005
La cogénération ????
La cogénération consiste à produire en même temps et dans la même installation de l’énergie thermique (chaleur) et de l’énergie mécanique. L’énergie thermique est utilisée pour le chauffage et la production d’eau chaude à l’aide d’un échangeur. L’énergie mécanique est transformée en énergie électrique grâce à un alternateur. Elle est ensuite revendue à EDF ou consommée par l’installation.
L’énergie utilisée pour faire fonctionner des installations de cogénération peut être le gaz naturel, le fioul ou toute forme d’énergie locale (géothermie, biomasse) ou liée à la valorisation des déchets (incinération des ordures ménagères…). Cette source d’énergie fait fonctionner une turbine ou un moteur.
Comment marche le compteur d'energie Electrique ( d'apres le livre Micrelec et le cours de Patrick ABATI)
Le compteur d'énergie indique l'énergie consommée par un abonné. Il permet souvent une double tarification en heures creuses HC et heures pleines HP, afin de bénéficier de la facturation au tarif réduit en heures creuses. Il est toujours placé avant le disjoncteur général de l'installation, sur un tableau plombé.
Trois éléments principaux peuvent être observés: la bobine tension, la bobine intensité et le disque tournant qui est mis en rotation à une vitesse proportionnelle à la puissance active consommée. Les bobinages inducteurs font tourner le disque (courants de Foucault).
L'axe du disque tournant entraîne une série de pignons qui font tourner les roues chiffrées de l'indicateur de consommation.
Le relais situé à l'extrémité de l'indicateur permet de basculer le comptage heures creuses, heures pleines. Ce basculement se fait à la réception d'impulsions émises sur le réseau par E.D.F. (signal pulsadis de 150Hz).
DEscription tres simplifiée pour plus de renseignement reportez vous au livre Micrelec
Pierre Bensusan Altiplanos - 2005
VAvec Altiplanos, Pierre Bensusan confirme ce que le précédent (Intuite) montra admirablement : La guitare possède des possibilités insoupçonnées...
Deux chansons particulièrement réussies , dont une adaptation du très célèbre poème « Demain dès l’aube... » de Victor Hugo, constituent deux coupures, deux poses ( plages 5 et 11 ) au sein de cet album essentiellement instrumental. Ce sont de longues mélodies qui ondulent doucement , bien mises en valeur par la guitare qui, là, recherche l’efficacité discrète.
On y trouve aussi trois pièces créées pour le spectacle « Le Serpent d'Etoiles » présenté au Planétarium de Poitiers ( pour plus d’info ). Pierre Bensusan y est en compagnie de Michel Benita ( basse, claviers), Blaise Boutlefeu ( percussions diverses ) et bien sûr son compère Didier Malherbe qui utilise ici un instrument à vent Arménien, le doudouk ... Ces trois parties « orchestrées », disposés aux plages 3, 10 et 13, constituent en quelques sortes des intermèdes.
Les neufs plages restantes sont des compositions pour guitare seule mais il y a quelque chose de plus qu’avec Intuite. L’influence de grands noms du vingtième siècle ( Debussy, Stravinsky, Varèse, etc... ) se fait parfois sentir et surtout, l’écriture plus moderne semble se libérer des contraintes liées aux « styles ». L’Irlande est toujours là, comme au début, mais ce n’est plus un île, c’est un bateau qui visite le vaste monde et, bien sûr, Pierre Bensusan est à la barre...
L’album s’ouvre sur « Sentimentales Pyromaniaques » , invitation à la danse discrètement chaloupée, oscillant entre l’Irlande, l’Afrique du sud et les caraïbes. Les autres morceaux possèdent aussi cette puissance évocatrice propre à Pierre Bensusan et une grande liberté mélodique : les compositions mûries et structurées conservent la fraîcheur d'une improvisation. On retrouve tout particulièrement cela dans « La Dame de Clevedon », très belle ballade Celtico-Jazzy-impressionniste , dans « Altiplanos » , fort bel hommage à Ingrid Betancourt , dans « Hymn 11 » qui fait penser à une libre improvisation pleine d’émotion et de retenue sur une grille de de type « ballade Irlandaise » et enfin « Chant de Nuit » qui semble, sans le citer clairement, revisiter le très beau thème de « Si Bhig Si Mhor » ( Album « Musique » )
Bien sûr, et c’est aussi une caractéristique forte de l’auteur, on découvre des métissages convaincants et surprenant à la fois, comme dans « Scarabée » jazz-blues-celtique , dans « Nefertari » avec de belles couleurs brésiliennes et surtout dans « Falafel à Montségur », véritable kaléidoscope qui relie l’Afrique noire, le moyen-orient, l’Amérique du sud et l’Europe. A cette occasion Pierre siffle et fredonne pour compléter ce paysage sonore fastueux ; un régal ! Il est seul avec une guitare mais transmet un « groove » stupéfiant, comme si une excellente section rythmique le soutenait.
Enfin, au cœur de l’album, « If Only You Knew » surprend. Même après plusieurs écoutes, c’est la sensation initiale qui revient : C’est l’arrangement brillant d’un thème immortel bien connu des amateurs de soul et de blues. Le titre va dans cette direction et pourtant, finalement non ... les indications portées sur le disque l’auraient signalé... Ainsi, tout y est ... sauf l’antériorité effective du thème. Magistral !
Ce musicien hors norme continue donc à mûrir, à évoluer, à explorer sans fin. Il parvient désormais, sans « coq à l’âne » , sans citations, sans clichés ni « tics de langage », à nous donner à entendre des pièces inspirées et « charnelles » qui nous laissent entrevoir un univers intérieur plein de vie et de couleurs. Son jeu, bien que techniquement redoutable , semble apaisé, comme s’il ne s’agissait que de rêveries improvisées. Le tour de force est d’autant plus admirable qu’il y parvient tout en conservant à l’ensemble un côté naturel, intuitif et spontané.
source : la guitare com Hubert Bayet
- Le site web de Pierre Bensusan
Un petit schema tres utile : Un buffer RS232 pour driver une appli ou augmenter la distance de com
Pour y voir quelque chose enregistrer la sur votre machine pour avoir la taille reelle ( click droit enregister sous )
Lancement d'un gratuit sur les loisirs numériques
La société PPDL Publishing annonce le lancement pour le 22 septembre prochain de Numérique Attitude, un mensuel dédié aux loisirs numériques distribué gracieusement en Ile de France et dans 7 grandes agglomérations (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille...). Mis en place à 250 000 ex., le titre en format de poche traite de l'actualité du numérique, propose des comparatifs, des conseils pratiques et un guide d'achat. PPDL Publishing édite par ailleurs deux autres titres gratuits, Autodéclics Mag et Pac Santé, ce dernier ayant fait l'objet d'une nouvelle formule.
source : cb news
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mercredi, septembre 07, 2005
site interessant EETimes
Je viens de decouvrir un site tres interesssant sur l'actu hight tech
Voila l'adresse
SITE DU EETimes
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Première détection d’antineutrinos "géologiques"
Des particules issues de la désintégration naturelle des éléments radioactifs présents au sein de la Terre, des antineutrinos "géologiques", viennent, pour la première fois, d’être détectées, annonce jeudi dans la revue Nature l’équipe de l’expérience japonaise KAMland.
Ces résultats, indiquent les 87 chercheurs conduits par Giorgio Gratta, de l’Université de Stanford (Californie), et le Pr Asuto Suzuki, vice-président de l’Université Tohoku, à Sendai, confirment les modèles géophysiques et géochimiques et ouvrent de nouvelles perspectives pour l’étude de notre planète. Les neutrinos comptent parmi les douze particules du Modèle standard élaboré par les physiciens pour expliquer la constitution de notre matière. On en connaît trois : le neutrino électronique, le neutrino muonique et le neutrino tauïque. Les neutrinos existent en nombre considérable dans l’Univers : ils sont émis par les étoiles au cours de leur vie, par les supernovae, issus des réactions des rayons cosmiques, produits dans les centrales nucléaires et les accélérateurs de particules et lors de la désintégration des éléments radioactifs de la Terre - il s’agit ici d’antineutrinos - ou sont des reliques des "débuts" de l’Univers. Ces particules peu massives interagissent très faiblement avec la matière : sur 100.000 milliards qui traversent la Terre, par exemple, un seul est arrêté. Malgré les difficultés que présente leur capture, plusieurs expériences ont été montées, et la physique des neutrinos est en plein essor. Pour connaître l’intérieur de la Terre, les scientifiques ne disposent que d’un seul outil : la sismologie. C’est en analysant la propagation des ondes sismiques qu’ils ont découvert que la Terre était constituée de trois parties très différentes : un noyau métallique, entouré de métal fondu, un manteau et une croûte. Les mouvements de convection au sein du manteau engendrent notamment la tectonique des plaques et les séismes.
L’énergie totale dissipée par la Terre (sa chaleur) est comprise, estiment les géophysiciens, entre 30 et 44 térawatts, dont 19 TW au total sont attribués à la désintégration de trois de ses constituants : l’uranium-238, le thorium-232 et le potassium-40. C’est l’énergie issue de cette radioactivité qui pilote la tectonique des plaques et c’est lors des processus de désintégration que naissent les antineutrinos géologiques. Conçue en particulier pour l’étude de ces "géoneutrinos", l’installation KamLAND, installée au Japon à 1.000 mètres de profondeur, est une sphère de matière plastique qui contient 1.000 tonnes de liquide scintillateur, entourée de 1.325 photomultiplicateurs. Chaque antineutrino qui interagit avec un proton du liquide produit un électron et un neutron. Celui-ci se combine avec un proton pour former un deutéron et libérer de l’énergie : un éclair de rayonnement gamma caractéristique.
Cette lumière est captée et amplifiée par les photomultiplicateurs et analysée par l’informatique qui leur est associée. On détermine ainsi l’énergie de ces neutrinos, leur direction... En deux ans, 152 antineutrinos "potentiels" ont été enregistrés par KamLAND, dont vingt-cinq seulement ont été retenus par les chercheurs comme antineutrinos "géologiques", dus à la désintégration de l’uranium et du thorium. De l’analyse de ces géoneutrinos, les chercheurs déduisent que la désintégration de l’uranium et du thorium contribue à la production énergétique de la Terre à hauteur de 16 TW environ, ce qui concorde avec les modèles. "L’obtention des rapports de concentration thorium-uranium", explique Norman Sleep, professeur de géophysique à l’Université de Stanford, "va aider les scientifiques à mieux comprendre les processus qui ont lieu dans les profondeurs de la Terre."
Ces résultats, indiquent les 87 chercheurs conduits par Giorgio Gratta, de l’Université de Stanford (Californie), et le Pr Asuto Suzuki, vice-président de l’Université Tohoku, à Sendai, confirment les modèles géophysiques et géochimiques et ouvrent de nouvelles perspectives pour l’étude de notre planète. Les neutrinos comptent parmi les douze particules du Modèle standard élaboré par les physiciens pour expliquer la constitution de notre matière. On en connaît trois : le neutrino électronique, le neutrino muonique et le neutrino tauïque. Les neutrinos existent en nombre considérable dans l’Univers : ils sont émis par les étoiles au cours de leur vie, par les supernovae, issus des réactions des rayons cosmiques, produits dans les centrales nucléaires et les accélérateurs de particules et lors de la désintégration des éléments radioactifs de la Terre - il s’agit ici d’antineutrinos - ou sont des reliques des "débuts" de l’Univers. Ces particules peu massives interagissent très faiblement avec la matière : sur 100.000 milliards qui traversent la Terre, par exemple, un seul est arrêté. Malgré les difficultés que présente leur capture, plusieurs expériences ont été montées, et la physique des neutrinos est en plein essor. Pour connaître l’intérieur de la Terre, les scientifiques ne disposent que d’un seul outil : la sismologie. C’est en analysant la propagation des ondes sismiques qu’ils ont découvert que la Terre était constituée de trois parties très différentes : un noyau métallique, entouré de métal fondu, un manteau et une croûte. Les mouvements de convection au sein du manteau engendrent notamment la tectonique des plaques et les séismes.
L’énergie totale dissipée par la Terre (sa chaleur) est comprise, estiment les géophysiciens, entre 30 et 44 térawatts, dont 19 TW au total sont attribués à la désintégration de trois de ses constituants : l’uranium-238, le thorium-232 et le potassium-40. C’est l’énergie issue de cette radioactivité qui pilote la tectonique des plaques et c’est lors des processus de désintégration que naissent les antineutrinos géologiques. Conçue en particulier pour l’étude de ces "géoneutrinos", l’installation KamLAND, installée au Japon à 1.000 mètres de profondeur, est une sphère de matière plastique qui contient 1.000 tonnes de liquide scintillateur, entourée de 1.325 photomultiplicateurs. Chaque antineutrino qui interagit avec un proton du liquide produit un électron et un neutron. Celui-ci se combine avec un proton pour former un deutéron et libérer de l’énergie : un éclair de rayonnement gamma caractéristique.
Cette lumière est captée et amplifiée par les photomultiplicateurs et analysée par l’informatique qui leur est associée. On détermine ainsi l’énergie de ces neutrinos, leur direction... En deux ans, 152 antineutrinos "potentiels" ont été enregistrés par KamLAND, dont vingt-cinq seulement ont été retenus par les chercheurs comme antineutrinos "géologiques", dus à la désintégration de l’uranium et du thorium. De l’analyse de ces géoneutrinos, les chercheurs déduisent que la désintégration de l’uranium et du thorium contribue à la production énergétique de la Terre à hauteur de 16 TW environ, ce qui concorde avec les modèles. "L’obtention des rapports de concentration thorium-uranium", explique Norman Sleep, professeur de géophysique à l’Université de Stanford, "va aider les scientifiques à mieux comprendre les processus qui ont lieu dans les profondeurs de la Terre."
La France, pépinière de la convergence
source : JDN
La convergence n'est plus une chimère. Selon un rapport publié par le cabinet d'études Analysys, la France serait même le pays d'Europe le mieux placé pour que la convergence entre téléphonie fixe et mobile se développe. Analysys prévoit ainsi qu'en 2010, l'Hexagone comptera 2,5 millions de foyers équipés de services fixes et mobiles convergents, soit un taux de pénétration de 10 % sur l'ensemble de la population, et de 29 % parmi les foyers équipés du haut débit et d'un téléphone mobile. La France réussirait ainsi, en l'espace de cinq ans, à combler son retard sur des pays comme l'Allemagne et le Royaume-Uni où des offres de convergences entre fixes, mobiles et Internet existent déjà. A titre de comparaison, le cabinet prévoit en effet que le taux de pénétration ne sera que de 8 % au Royaume-Uni en 2010 et de 4 % seulement en Espagne. En Europe occidentale, le taux d'équipement moyen serait alors de 7 %, soit 12,4 millions de foyers concernés, l'Italie étant avec la France le pays le plus avancé dans le développement de ces offres.
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Plusieurs facteurs expliquent la situation décrite par le cabinet d'études britannique. C'est en premier lieu la nature des acteurs présents sur le marché qui donnerait à la France cet avantage comparatif. La présence d'acteurs intégrés est, selon le rapport, l'élément déterminant dans le futur développement de la convergence. A ce titre, les positions d'opérateurs comme France Télécom ou Neuf Cegetel semblent donner au marché français de fortes garanties sur l'avenir de la convergence : France Télécom dispose d'une offre mobile avec Orange et Neuf est devenu MVNO, uniquement sur le marché professionnel pour le moment, mais ambitionne de se positionner aussi sur le grand public. Sans oublier que Neuf Cegetel pourrait aussi s'appuyer sur les offres de SFR. La structure du marché, avec actuellement une forte croissance du haut débit associée à des taux d'équipement encore relativement faibles, surtout dans le domaine de la téléphonie mobile, apparaît également comme un facteur positif pour le développement de ces offres en France. Une partie non négligeable de la population française n'étant pas encore équipée de téléphones portables (le taux de pénétration est légèrement supérieur à 75 %) ou d'accès à Internet, les opérateurs sont, plus qu'ailleurs, incité à investir et à proposer des forfaits triple play, voire quadruple play (incluant un forfait mobile) pour séduire ces clients potentiels. Autre facteur de réussite : la maturité des technologies permettant le développement de ces offres. La France a été non seulement l'un des premiers pays à proposer des offres de VoIP, mais le réseau Wi-Fi y est également relativement développé. Enfin, dernier facteur qui pourrait assurer un décollage de la convergence dans le secteur des télécoms : la présence de plusieurs MVNO qui, même s'ils ne captent pas de parts de marché significatives, peuvent peser sur le secteur en passant des accords avec des opérateurs de téléphonie fixe et des founisseurs d'accès à Internet pour proposer des offres convergentes. Partant du fait que les offres de convergence représenteront environ 20 % des foyers équipés d'une ligne de téléphonie fixe, d'une ligne de téléphonie mobile et d'un accès à Internet en 2010, Analysys conclut son rapport sur plusieurs recommandations à destination des opérateurs télécoms.
Le site
AnalysysParmi celles-ci, la nécessité de définir une stratégie d'opérateur intégré, en diversifiant ses activités et en prenant position sur chacun des marchés : "plus les opérateurs seront intégrés, plus ils seront capables de faire face à l'érosion des marges dans certains secteurs" (la téléphonie fixe notamment). Pour les acteurs indépendants, le rapport préconise des accords, par exemple, entre un FAI et un MVNO, pour faire face à la concurrence des groupes intégrés. Selon Analysis, ces partenariats pourraient s'avérer décisifs, à la fois pour les opérateurs mobiles pour qu'ils puissent amortir leurs investissements et faire face à la VoIP sur mobile, mais aussi pour les FAI et les opérateurs de téléphonie fixe, pour qu'ils puissent offrir à leurs clients une gamme complète de services. La course à la convergence semble lancée.
La convergence n'est plus une chimère. Selon un rapport publié par le cabinet d'études Analysys, la France serait même le pays d'Europe le mieux placé pour que la convergence entre téléphonie fixe et mobile se développe. Analysys prévoit ainsi qu'en 2010, l'Hexagone comptera 2,5 millions de foyers équipés de services fixes et mobiles convergents, soit un taux de pénétration de 10 % sur l'ensemble de la population, et de 29 % parmi les foyers équipés du haut débit et d'un téléphone mobile. La France réussirait ainsi, en l'espace de cinq ans, à combler son retard sur des pays comme l'Allemagne et le Royaume-Uni où des offres de convergences entre fixes, mobiles et Internet existent déjà. A titre de comparaison, le cabinet prévoit en effet que le taux de pénétration ne sera que de 8 % au Royaume-Uni en 2010 et de 4 % seulement en Espagne. En Europe occidentale, le taux d'équipement moyen serait alors de 7 %, soit 12,4 millions de foyers concernés, l'Italie étant avec la France le pays le plus avancé dans le développement de ces offres.
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Plusieurs facteurs expliquent la situation décrite par le cabinet d'études britannique. C'est en premier lieu la nature des acteurs présents sur le marché qui donnerait à la France cet avantage comparatif. La présence d'acteurs intégrés est, selon le rapport, l'élément déterminant dans le futur développement de la convergence. A ce titre, les positions d'opérateurs comme France Télécom ou Neuf Cegetel semblent donner au marché français de fortes garanties sur l'avenir de la convergence : France Télécom dispose d'une offre mobile avec Orange et Neuf est devenu MVNO, uniquement sur le marché professionnel pour le moment, mais ambitionne de se positionner aussi sur le grand public. Sans oublier que Neuf Cegetel pourrait aussi s'appuyer sur les offres de SFR. La structure du marché, avec actuellement une forte croissance du haut débit associée à des taux d'équipement encore relativement faibles, surtout dans le domaine de la téléphonie mobile, apparaît également comme un facteur positif pour le développement de ces offres en France. Une partie non négligeable de la population française n'étant pas encore équipée de téléphones portables (le taux de pénétration est légèrement supérieur à 75 %) ou d'accès à Internet, les opérateurs sont, plus qu'ailleurs, incité à investir et à proposer des forfaits triple play, voire quadruple play (incluant un forfait mobile) pour séduire ces clients potentiels. Autre facteur de réussite : la maturité des technologies permettant le développement de ces offres. La France a été non seulement l'un des premiers pays à proposer des offres de VoIP, mais le réseau Wi-Fi y est également relativement développé. Enfin, dernier facteur qui pourrait assurer un décollage de la convergence dans le secteur des télécoms : la présence de plusieurs MVNO qui, même s'ils ne captent pas de parts de marché significatives, peuvent peser sur le secteur en passant des accords avec des opérateurs de téléphonie fixe et des founisseurs d'accès à Internet pour proposer des offres convergentes. Partant du fait que les offres de convergence représenteront environ 20 % des foyers équipés d'une ligne de téléphonie fixe, d'une ligne de téléphonie mobile et d'un accès à Internet en 2010, Analysys conclut son rapport sur plusieurs recommandations à destination des opérateurs télécoms.
Le site
AnalysysParmi celles-ci, la nécessité de définir une stratégie d'opérateur intégré, en diversifiant ses activités et en prenant position sur chacun des marchés : "plus les opérateurs seront intégrés, plus ils seront capables de faire face à l'érosion des marges dans certains secteurs" (la téléphonie fixe notamment). Pour les acteurs indépendants, le rapport préconise des accords, par exemple, entre un FAI et un MVNO, pour faire face à la concurrence des groupes intégrés. Selon Analysis, ces partenariats pourraient s'avérer décisifs, à la fois pour les opérateurs mobiles pour qu'ils puissent amortir leurs investissements et faire face à la VoIP sur mobile, mais aussi pour les FAI et les opérateurs de téléphonie fixe, pour qu'ils puissent offrir à leurs clients une gamme complète de services. La course à la convergence semble lancée.
Stade Toulousain
On vient de me faire remarquer que mon lien " la meilleure equipe de rugby..." était tres "moyen"
Eh ben je le repete et je l'assume Le Stade Toulousain est la meilleure équipe de Rugby du monde en tout cas pour moi ...
Eh ben je le repete et je l'assume Le Stade Toulousain est la meilleure équipe de Rugby du monde en tout cas pour moi ...
Un bien joli robot
Grâce à sa peau de silicone souple, grâce aux nombreux capteurs et moteurs qui l’équipent, le robot Repliee Q1 ressemble vraiment à un être humain. Le nouveau robot humanoïde de l’équipe du Pr Hiroshi Ishiguru, de l’université d’Osaka, a pris les traits d’une jeune femme. ‘’Elle’’ peut cligner des paupières, mouvoir ses bras et ses mains comme un être humain lorsqu’elle parle et paraît même respirer. Pour que les mouvements du robot soient le plus proches possibles de ceux des humains, il a été programmé pour les imiter. Pour cela il suffit qu’un humain équipé de petits réflecteurs aux points clefs, comme les articulations, se place face au robot. Celui-ci essaie alors de retrouver les points sur son propre ‘’squelette’’ et dispose de 31 mécanismes dans la partie supérieure du corps pour reproduire les mouvements. Repliee Q1 n’a pas encore la fluidité d’un être humain mais a quand même épaté les visiteurs de l’Expo internationale du Japon.
S&A
mardi, septembre 06, 2005
L'album "A Bigger Bang" des Rolling Stones sort aujourd'hui
L'automne apporte son lot de nouveautés sur les tablettes des disquaires. Parmi celles-ci, la nouvelle production des Rolling Stones retient l'attention.
"A Bigger Bang" offre, sous un livret à la couverture onirique, 16 titres dans lesquels les Stones sont fidèles à eux-mêmes.
"A Bigger Bang" offre les premières véritables collaborations entre Mick Jagger et Keith Richards depuis 20 ans. Au cours des deux dernières décennies, les deux compères avaient en effet préféré écrire chacun de leur côté.
Les deux premiers extraits, "Rough Justice" et "Streets of Love", tournent à la radio depuis un moment.
Les Rolling Stones ont donné un spectacle à Moncton, au Nouveau-Bruswick, samedi soir, auquel 75 000 spectateurs ont assisté. Il s'agissait du plus gros concert jamais présenté dans les provinces de la région atlantique.
© La Presse Canadienne 2005
L'automne apporte son lot de nouveautés sur les tablettes des disquaires. Parmi celles-ci, la nouvelle production des Rolling Stones retient l'attention.
"A Bigger Bang" offre, sous un livret à la couverture onirique, 16 titres dans lesquels les Stones sont fidèles à eux-mêmes.
"A Bigger Bang" offre les premières véritables collaborations entre Mick Jagger et Keith Richards depuis 20 ans. Au cours des deux dernières décennies, les deux compères avaient en effet préféré écrire chacun de leur côté.
Les deux premiers extraits, "Rough Justice" et "Streets of Love", tournent à la radio depuis un moment.
Les Rolling Stones ont donné un spectacle à Moncton, au Nouveau-Bruswick, samedi soir, auquel 75 000 spectateurs ont assisté. Il s'agissait du plus gros concert jamais présenté dans les provinces de la région atlantique.
© La Presse Canadienne 2005
P2P : la licence légale proposée à l'Assemblée nationale
Petit à petit, l'idée de légaliser les échanges de fichiers en ligne fait son chemin. Le député (UMP) Alain Suguenot a déposé, le 13 juillet dernier, une proposition de loi visant à "légaliser les échanges de fichiers protégés sur des services de communication en ligne par des particuliers à des fins non commerciales et à la rémunération des ayants droit". En d'autres termes, cela reviendrait à instaurer la licence légale sur les oeuvres protégées par le droit d'auteur qui circulent sur les réseaux peer-to-peer (P2P).
Défendue notamment par l'Adami (société de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes) et l'UFC-Que choisir (voir édition du 3 juin 2006), la licence légale, aujourd'hui réservée à la diffusion radio, donnerait un droit d'échange aux particuliers contre rémunération pour les artistes. Celle-ci serait perçue par les fournisseurs d'accès auprès de leurs abonnés qui souscriraient au service d'échange, et reversée à une société de gestion des fonds collectés qui les répartirait à son tour aux différents ayants droit.
Revoir le code de la propriété intellectuelle
Alain Suguenot a bien conscience des enjeux de sa proposition. Dès le début de son exposé de motifs, il prévient que "cette révision du code de la propriété intellectuelle pourrait être la plus importante depuis la loi du 3 juillet 1985, en ce qui concerne les ayants droit de la création". Il fait notamment référence à la loi instaurant la copie privée qui, à partir de taxes posées sur les supports d'enregistrement (cassettes vidéo, CD/DVD, etc.), permet de rémunérer les artistes dont les oeuvres sont reproduites dans le cadre d'un usage privé. La proposition de loi du député vise aussi à "adapter notre législation aux innovations techniques apparues au cours de ces dernières années". Une adaptation qui fait grincer des dents.
Notamment du côté de l'industrie cinématographique où l'on s'étonne de la démarche du député qui, en tant que maire de Beaune, accueille annuellement les rencontres internationales de l'ARP (la société civile des Auteurs Réalisateurs et Producteurs). "Monsieur Suguenot connaît parfaitement la problématique du financement du cinéma français qui repose sur un fonds de soutien", explique Frédéric Delacroix, délégué général de l'Alpa (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle), "et je ne pense pas que la licence légale soit adaptée." Le délégué général s'interroge sur le tarif par abonnement Internet qu'il faudrait imposer pour arriver au montant du fonds de soutien. "Il ne peut pas être de quelques euros", soutient Frédéric Delacroix.
La solution se trouve dans la VoD
A ses yeux, le principe de licence légale est "assez ravageur car la plupart des films qui circulent sur les réseaux P2P ont le plus souvent une origine illégale, ce sont des fichiers récents dont le film est généralement encore en cours d'exploitation". Pour lui, la solution se trouve dans le développement d'offres légales à travers la vidéo à la demande (VoD). "Ça arrive", promet-il.
Du côtés des fournisseurs d'accès, "on n'est pas très favorable à la licence légale". Stéphane Marcovitch, le délégué général de l'association des fournisseurs d'accès français (AFA), s'interroge sur l'opportunité d'une telle pratique : "Si la licence légale vise à remplacer les plates-formes commerciales de téléchargement, est-ce de nature à faire décoller le marché de la musique en ligne ?" Le porte-parole rappelle qu'en tant que signataires de la charte anti-piraterie (voir édition du 28 juillet 2005), les FAI estiment que l'intérêt des artistes passe, là aussi, par le développement d'offres légales.
Récupérer un revenu pour les artistes
"Depuis la signature de la charte, les producteurs ont d'ailleurs largement ouvert leurs catalogues et engrangé une dynamique qu'il serait dommage de casser", précise le délégué général. "Si pour 5 ou 10 euros par mois, les internautes ont accès à toute la musique mondiale, je ne suis pas sûr que l'équation économique soit très réaliste pour les artistes."
"Il n'y a pas forcément un manque à gagner pour les artistes", estime un porte-parole de l'Adami, "le P2P aide à la notoriété, il n'y a jamais eu autant de monde dans les concerts." Pour l'Adami, qui considère que le projet de loi d'Alain Suguenot va dans le sens des propositions qu'elle soutient depuis 2003, "l'objectif est de récupérer un revenu pour les artistes plutôt que de perdre son temps à poursuivre les adolescents. Il y aura toujours des échanges sur le Net, la loi n'est plus adaptée à ce qui se passe dans l'univers numérique, il faut chercher une autre manière de diffuser la culture" - et trouver l'économie qui y est associée.
Contraire à la directive droit d'auteur
Il n'en reste pas moins que la licence légale ne résout pas tout. Selon Stéphane Marcovitch, qui précise cependant n'avoir pas pris connaissance de la proposition de loi, la licence légale irait à l'encontre du projet de loi sur les "droits d'auteur et droits voisin dans la société de l'information" qui doit transposer une directive européenne de 2001 et dont la présentation au Parlement a été reportée sine die (selon nos informations, elle pourrait être repoussée à décembre). "Une loi qui irait dans un sens opposé serait contraire à la directive et aux traités internationaux." Du côté de l'Adami, "on travaille sur le sujet pour vérifier la compatibilité de la licence légale avec la directive". Pour l'Alpa, la proposition de loi va dans le sens des différents amendements proposés dans le cadre de la transposition de la directive.
De plus, la licence légale est difficilement gérable à l'échelle internationale. En effet, comment rémunérer les artistes dont les oeuvres sont téléchargées par des internautes étrangers non soumis à la licence légale ? "Il est vrai que, bien que l'Adami rémunère déjà des artistes étrangers, la licence légale règlerait le problème pour les artistes français mais pas à l'échelle mondiale", reconnaît le porte-parole, "mais il faut bien commencer un jour pour étendre la solution à l'international." Enfin, la société de gestion précise que la licence légale se limite aux oeuvres culturelles (musiques, films ou autres) communiquées au public national. Autrement dit, la mise à disposition sur Internet d'un film non diffusé en France, à partir d'un DVD acquis à l'étranger, entrerait dans un cadre illégal. D'où l'intérêt d'une solution mondiale.
Susciter un débat national
Si l'idée d'une licence légale pour les échanges en ligne fait son chemin vers l'Assemblée, elle pourrait vite être arrêtée dans son élan. Le texte n'est pas encore inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée et pourrait ne pas l'être avant la fin de l'année, compte tenu du calendrier déjà chargé (notamment avec la préparation du budget) qui attend les députés qui feront leur rentrée parlementaire le 4 octobre prochain. Une fois inscrit, le texte devra encore être présenté par une commission et/ou examiné par les députés, qui peuvent le rejeter. Mais au moins, la proposition de loi d'Alain Suguenot pourrait susciter un débat national. C'est bien le moins qu'on puisse attendre d'un Parlement pour traiter un problème aussi complexe que les échanges illégaux sur Internet.
Défendue notamment par l'Adami (société de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes) et l'UFC-Que choisir (voir édition du 3 juin 2006), la licence légale, aujourd'hui réservée à la diffusion radio, donnerait un droit d'échange aux particuliers contre rémunération pour les artistes. Celle-ci serait perçue par les fournisseurs d'accès auprès de leurs abonnés qui souscriraient au service d'échange, et reversée à une société de gestion des fonds collectés qui les répartirait à son tour aux différents ayants droit.
Revoir le code de la propriété intellectuelle
Alain Suguenot a bien conscience des enjeux de sa proposition. Dès le début de son exposé de motifs, il prévient que "cette révision du code de la propriété intellectuelle pourrait être la plus importante depuis la loi du 3 juillet 1985, en ce qui concerne les ayants droit de la création". Il fait notamment référence à la loi instaurant la copie privée qui, à partir de taxes posées sur les supports d'enregistrement (cassettes vidéo, CD/DVD, etc.), permet de rémunérer les artistes dont les oeuvres sont reproduites dans le cadre d'un usage privé. La proposition de loi du député vise aussi à "adapter notre législation aux innovations techniques apparues au cours de ces dernières années". Une adaptation qui fait grincer des dents.
Notamment du côté de l'industrie cinématographique où l'on s'étonne de la démarche du député qui, en tant que maire de Beaune, accueille annuellement les rencontres internationales de l'ARP (la société civile des Auteurs Réalisateurs et Producteurs). "Monsieur Suguenot connaît parfaitement la problématique du financement du cinéma français qui repose sur un fonds de soutien", explique Frédéric Delacroix, délégué général de l'Alpa (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle), "et je ne pense pas que la licence légale soit adaptée." Le délégué général s'interroge sur le tarif par abonnement Internet qu'il faudrait imposer pour arriver au montant du fonds de soutien. "Il ne peut pas être de quelques euros", soutient Frédéric Delacroix.
La solution se trouve dans la VoD
A ses yeux, le principe de licence légale est "assez ravageur car la plupart des films qui circulent sur les réseaux P2P ont le plus souvent une origine illégale, ce sont des fichiers récents dont le film est généralement encore en cours d'exploitation". Pour lui, la solution se trouve dans le développement d'offres légales à travers la vidéo à la demande (VoD). "Ça arrive", promet-il.
Du côtés des fournisseurs d'accès, "on n'est pas très favorable à la licence légale". Stéphane Marcovitch, le délégué général de l'association des fournisseurs d'accès français (AFA), s'interroge sur l'opportunité d'une telle pratique : "Si la licence légale vise à remplacer les plates-formes commerciales de téléchargement, est-ce de nature à faire décoller le marché de la musique en ligne ?" Le porte-parole rappelle qu'en tant que signataires de la charte anti-piraterie (voir édition du 28 juillet 2005), les FAI estiment que l'intérêt des artistes passe, là aussi, par le développement d'offres légales.
Récupérer un revenu pour les artistes
"Depuis la signature de la charte, les producteurs ont d'ailleurs largement ouvert leurs catalogues et engrangé une dynamique qu'il serait dommage de casser", précise le délégué général. "Si pour 5 ou 10 euros par mois, les internautes ont accès à toute la musique mondiale, je ne suis pas sûr que l'équation économique soit très réaliste pour les artistes."
"Il n'y a pas forcément un manque à gagner pour les artistes", estime un porte-parole de l'Adami, "le P2P aide à la notoriété, il n'y a jamais eu autant de monde dans les concerts." Pour l'Adami, qui considère que le projet de loi d'Alain Suguenot va dans le sens des propositions qu'elle soutient depuis 2003, "l'objectif est de récupérer un revenu pour les artistes plutôt que de perdre son temps à poursuivre les adolescents. Il y aura toujours des échanges sur le Net, la loi n'est plus adaptée à ce qui se passe dans l'univers numérique, il faut chercher une autre manière de diffuser la culture" - et trouver l'économie qui y est associée.
Contraire à la directive droit d'auteur
Il n'en reste pas moins que la licence légale ne résout pas tout. Selon Stéphane Marcovitch, qui précise cependant n'avoir pas pris connaissance de la proposition de loi, la licence légale irait à l'encontre du projet de loi sur les "droits d'auteur et droits voisin dans la société de l'information" qui doit transposer une directive européenne de 2001 et dont la présentation au Parlement a été reportée sine die (selon nos informations, elle pourrait être repoussée à décembre). "Une loi qui irait dans un sens opposé serait contraire à la directive et aux traités internationaux." Du côté de l'Adami, "on travaille sur le sujet pour vérifier la compatibilité de la licence légale avec la directive". Pour l'Alpa, la proposition de loi va dans le sens des différents amendements proposés dans le cadre de la transposition de la directive.
De plus, la licence légale est difficilement gérable à l'échelle internationale. En effet, comment rémunérer les artistes dont les oeuvres sont téléchargées par des internautes étrangers non soumis à la licence légale ? "Il est vrai que, bien que l'Adami rémunère déjà des artistes étrangers, la licence légale règlerait le problème pour les artistes français mais pas à l'échelle mondiale", reconnaît le porte-parole, "mais il faut bien commencer un jour pour étendre la solution à l'international." Enfin, la société de gestion précise que la licence légale se limite aux oeuvres culturelles (musiques, films ou autres) communiquées au public national. Autrement dit, la mise à disposition sur Internet d'un film non diffusé en France, à partir d'un DVD acquis à l'étranger, entrerait dans un cadre illégal. D'où l'intérêt d'une solution mondiale.
Susciter un débat national
Si l'idée d'une licence légale pour les échanges en ligne fait son chemin vers l'Assemblée, elle pourrait vite être arrêtée dans son élan. Le texte n'est pas encore inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée et pourrait ne pas l'être avant la fin de l'année, compte tenu du calendrier déjà chargé (notamment avec la préparation du budget) qui attend les députés qui feront leur rentrée parlementaire le 4 octobre prochain. Une fois inscrit, le texte devra encore être présenté par une commission et/ou examiné par les députés, qui peuvent le rejeter. Mais au moins, la proposition de loi d'Alain Suguenot pourrait susciter un débat national. C'est bien le moins qu'on puisse attendre d'un Parlement pour traiter un problème aussi complexe que les échanges illégaux sur Internet.
Le nouvel exploit de DVD Jon : cracker Windows Media Player
Le plus célèbre hacker norvégien, DVD Jon, a cassé le code de cryptage de Windows Media Player. Une cassure pour Microsoft, une cassure pour l'industrie, mais une ouverture pour les environnements non Windows!...
Jon Lech Johansen - surnommé DVD Jon depuis qu'il a cassé (hacké) le code du DVD et ouvert la porte à la multiplication des logiciels de copie de DVD – fait de nouveau parler de lui: il s'attaque à l'un des bastions de Microsoft et de l'industrie.
Windows Media Player présente en effet un algorithme de propriété industrielle qui est employé pour protéger les fichiers Media Player NSC et pour protéger en apparence les sources IP, le port et le format d'échange contre la copie pirate.
Un fichier NSC contient des informations sur le flux, comme le nom et l'adresse du serveur. Lorsqu'un fichier est ouvert dans Media Player, il est décodé puis connecté au serveur spécifié.
Une protection qui selon DVD Jon ne s'impose pas, puisque une fois le fichier ouvert avec Media Player qui lance le flux, l'adresse IP et le port peuvent être révélés à l'aide des statistiques de réseaux fournis par la majorité des systèmes d'exploitation.
"Windows Media Player n'est pas très bon, et les utilisateurs de Windows et Mac ne devraient pas être forcés de l'utiliser pour exécuter des flux NSC", a déclaré Jon Lech Johansen.
L'objectif avoué du 'hacker' serait moins de casser une partie du business de Microsoft que de rendre les contenus au format Media Player accessibles aux lecteurs alternatifs, et en particulier les plates-formes non Windows. Et Jon Lech Johansen est allé jusqu'au bout de sa démarche en développant un décodeur.
Le 'hack' de DVD Jon vient ainsi de rendre les contenus Media Player accessible à partir du lecteur de flux médias open-source VLC (VideoLAN Client). VLC peut être téléchargé sous 12 systèmes d'exploitation et distributions Linux. Il a par exemple été téléchargé 6 millions de fois sur le Mac.
Microsoft n'a pas encore réagi, mais le 'hack' de l'algorithme de Media Player représente un évènement qui pourrait s'annoncer majeur pour l'industrie. En revanche, plusieurs sociétés industrielles, qui fabriquent, distribuent et exploitent des appareils et technologies qui supportent NSC, se sont déjà manifestées contre DVD Jon.
L'affaire pourrait prendre une ampleur inattendue dans les semaines à venir. Mais pour le champion 'hacker', l'affaire est entendue : la réaction des industriels "est plutôt de se protéger de la concurrence des lecteurs média capables de supporter le format NSC".
Jon Lech Johansen - surnommé DVD Jon depuis qu'il a cassé (hacké) le code du DVD et ouvert la porte à la multiplication des logiciels de copie de DVD – fait de nouveau parler de lui: il s'attaque à l'un des bastions de Microsoft et de l'industrie.
Windows Media Player présente en effet un algorithme de propriété industrielle qui est employé pour protéger les fichiers Media Player NSC et pour protéger en apparence les sources IP, le port et le format d'échange contre la copie pirate.
Un fichier NSC contient des informations sur le flux, comme le nom et l'adresse du serveur. Lorsqu'un fichier est ouvert dans Media Player, il est décodé puis connecté au serveur spécifié.
Une protection qui selon DVD Jon ne s'impose pas, puisque une fois le fichier ouvert avec Media Player qui lance le flux, l'adresse IP et le port peuvent être révélés à l'aide des statistiques de réseaux fournis par la majorité des systèmes d'exploitation.
"Windows Media Player n'est pas très bon, et les utilisateurs de Windows et Mac ne devraient pas être forcés de l'utiliser pour exécuter des flux NSC", a déclaré Jon Lech Johansen.
L'objectif avoué du 'hacker' serait moins de casser une partie du business de Microsoft que de rendre les contenus au format Media Player accessibles aux lecteurs alternatifs, et en particulier les plates-formes non Windows. Et Jon Lech Johansen est allé jusqu'au bout de sa démarche en développant un décodeur.
Le 'hack' de DVD Jon vient ainsi de rendre les contenus Media Player accessible à partir du lecteur de flux médias open-source VLC (VideoLAN Client). VLC peut être téléchargé sous 12 systèmes d'exploitation et distributions Linux. Il a par exemple été téléchargé 6 millions de fois sur le Mac.
Microsoft n'a pas encore réagi, mais le 'hack' de l'algorithme de Media Player représente un évènement qui pourrait s'annoncer majeur pour l'industrie. En revanche, plusieurs sociétés industrielles, qui fabriquent, distribuent et exploitent des appareils et technologies qui supportent NSC, se sont déjà manifestées contre DVD Jon.
L'affaire pourrait prendre une ampleur inattendue dans les semaines à venir. Mais pour le champion 'hacker', l'affaire est entendue : la réaction des industriels "est plutôt de se protéger de la concurrence des lecteurs média capables de supporter le format NSC".
Télémédecine pour les populations rurales isolées de l’Inde
L’Inde prévoit de lancer, d’ici 4 ans, le satellite HEALTHSAT exclusivement dédié à relier virtuellement le patient et le médecin. En Inde, 70 % de la population est rurale et habite dans des zones très éloignées des centres urbains qui regroupent 75 % des praticiens spécialisés. Selon G. Madhavan NAIR, directeur de l’agence spatiale indienne (ISRO), l’activité de télémédecine fonctionne déjà avec les transpondeurs actuellement en orbite qui permettent de connecter actuellement une centaine de stations sur le sol indien et plus d’un millier en 2007. En Inde, les projets de télémédecine ont débuté en 2001 et auraient permis à plus de 25.000 patients de se faire soigner. L’ISRO va également créer 25 centres de ressources (Village Ressource Centre) afin de fournir des informations spécifiques locales par l’intermédiaire de ses satellites de télédétectection (Indian Remote Sensing Satellites). A travers ces VRC, les populations isolées seront informées de l’occupation et de l’utilisation des sols, de la prospection de terres arables et de sources d’eau souterraine. Ces centres permettront également aux agriculteurs de soumettre leurs interrogations à des scientifiques compétents et aux pêcheurs d’obtenir des informations sur les conditions maritimes. Ces centres permettront enfin de diffuser la parole du gouvernement central et local. L’ISRO a signé des mémoires d’ententes avec diverses sociétés de technologies de l’information pour la mise en place de ces centres.
Wimax : lancement de l’appel à candidatures pour le développement de l’Internet haut débit hertzien en France
Après le câble et l’ADSL, voici venu le "Wimax". L’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP) vient de lancer l’appel à candidatures pour l’attribution de fréquences qui permettront le développement d’accès Internet à haut débit sur tout le territoire grâce à cette nouvelle technologie. Développé par un consortium d’une soixantaine d’industriels, le Wimax (World Interoperability for Microwave Acces) est un nouveau moyen d’accès Internet haut débit par voie hertzienne. Son objectif est de désenclaver les territoires ne bénéficiant pas de l’ADSL.
Grâce à une antenne située sur un point élevé, elle permet d’accéder à l’Internet haut débit, de l’ordre de 10 à 20 Mégabits par seconde, sur une zone de couverture de 20 kilomètres environ. "En complément des offres ADSL classiques qui seront disponibles fin 2005 pour près de 96 % des foyers français, la boucle locale radio, avec la technologie Wimax, est la technologie alternative qui a l’un des plus forts potentiels", souligne le ministre délégué à l’Industrie François Loos dans un communiqué.
Par arrêtés du 28 juillet 2005, M. Loos a donc fixé les modalités et conditions d’autorisation d’utilisation des fréquences de boucle locale radio disponibles dans la bande 3,4-3,6 GHz. Deux licences seront attribuées par région, soit 44 au total. Les futurs candidats (collectivités territoriales, opérateurs de télécommunication) ont jusqu’au 14 octobre pour déposer leurs dossiers auprès de l’ARCEP. A l’issue de cette première étape, celle-ci tranchera le 6 janvier.
Dans les régions où le nombre de candidats sera supérieur aux fréquences disponibles, une deuxième phase sera lancée le 13 janvier et s’achèvera le 17 juillet 2006, afin de sélectionner les meilleures candidatures. La technologie Wimax "est majeure pour l’aménagement numérique du territoire", souligne François Loos dans son communiqué. Au 31 mars 2005, La France comptait 7,4 millions d’abonnements haut débit, soit près de trois millions d’abonnements supplémentaires en un an. Au cours du 1er trimestre, le nombre d’abonnements a augmenté de 850.000 (+13 %). L’ADSL représente en France 94 % des accès avec 6,9 millions d’abonnements. L’ADSL passe sur les lignes de cuivre du réseau local de France Télécom.
Grâce à une antenne située sur un point élevé, elle permet d’accéder à l’Internet haut débit, de l’ordre de 10 à 20 Mégabits par seconde, sur une zone de couverture de 20 kilomètres environ. "En complément des offres ADSL classiques qui seront disponibles fin 2005 pour près de 96 % des foyers français, la boucle locale radio, avec la technologie Wimax, est la technologie alternative qui a l’un des plus forts potentiels", souligne le ministre délégué à l’Industrie François Loos dans un communiqué.
Par arrêtés du 28 juillet 2005, M. Loos a donc fixé les modalités et conditions d’autorisation d’utilisation des fréquences de boucle locale radio disponibles dans la bande 3,4-3,6 GHz. Deux licences seront attribuées par région, soit 44 au total. Les futurs candidats (collectivités territoriales, opérateurs de télécommunication) ont jusqu’au 14 octobre pour déposer leurs dossiers auprès de l’ARCEP. A l’issue de cette première étape, celle-ci tranchera le 6 janvier.
Dans les régions où le nombre de candidats sera supérieur aux fréquences disponibles, une deuxième phase sera lancée le 13 janvier et s’achèvera le 17 juillet 2006, afin de sélectionner les meilleures candidatures. La technologie Wimax "est majeure pour l’aménagement numérique du territoire", souligne François Loos dans son communiqué. Au 31 mars 2005, La France comptait 7,4 millions d’abonnements haut débit, soit près de trois millions d’abonnements supplémentaires en un an. Au cours du 1er trimestre, le nombre d’abonnements a augmenté de 850.000 (+13 %). L’ADSL représente en France 94 % des accès avec 6,9 millions d’abonnements. L’ADSL passe sur les lignes de cuivre du réseau local de France Télécom.
lundi, septembre 05, 2005
Bonjour et bienvenue sur mon Blog
Pour le moment rien... le blog vient d'être publié et s'enrichira tres prochainement d'informations passionnantes je l'espère ! a bientot
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