samedi, novembre 05, 2005

Une caméra qui reconnaît le sexe et l’âge de la personne filmée

Le constructeur japonais de motos Yamaha Motor a dévoilé une caméra vidéo capable de reconnaître automatiquement le sexe de la personne filmée et de la classer parmi cinq tranches d’âge. "Ce système est parfaitement adapté au marketing", car il permettra par exemple de déterminer avec précision quel type de client fréquente un magasin, a expliqué Makoto Yoshida, chef de la division recherche avancée de Yamaha.

L’entreprise nippone a conçu ce système à partir d’une base de données composée de 10.000 portraits d’hommes et de femmes. Selon Yamaha, la caméra reconnaît dans 88 % des cas le sexe de la personne filmée (soit environ le même pourcentage que l’oeil humain, affirme le groupe), et sa tranche d’âge exacte dans 77 % des cas.

jeudi, novembre 03, 2005

Une tour solaire de 1000 mètres de haut !

La Tour Solaire, 1000 mètres de hauteur, est l'un des projets les plus ambitieux de la planète pour la production d'énergie alternative. C'est une usine d'énergie renouvelable qui fournit la même puissance qu'un petit réacteur nucléaire tout en étant plus sûr et plus propre.



Sa hauteur sera presque le double que la tour de CN au Canada (553 mètres). La tour solaire est creuse au milieu comme une cheminée. L'air sous le collecteur est chauffé par le Soleil et est dirigé vers le haut de la cheminée par convection, le déplacement de l'air permet à 32 turbines de produire de l'électricité. Son fonctionnement se base sur le principe simple: l'air chaud monte.

La tour pourrait produire environ 200 mégawatts, six fois moins qu'une centrale nucléaire moderne, mais assez pour fournir en électricité environ 200.000 logements.

C'est un projet incroyable mais réaliste. Les études de faisabilité par le bureau d'ingénieurs allemand SBP, basée à Stuttgart, arrivent à leur terme. Cette "Solar Tower" sera construite par l'entreprise EnviroMission dans le désert de la province australienne du New South Wells par. La production devrait commencer en 2010.

Le Soleil chauffe, grâce à l'effet de serre, la plate-forme à la base (d'un diamètre de 7 kilomètres). Si la température extérieure est de 30° C au sol (20°C à 1000 mètres d'altitude), elle atteint 70° C au pied de la cheminée. Le flux d'air dans la structure sera alors d'environ 15 mètres par seconde.

L'avantage principal de cette technologie est son prix, peu d'entretient, mécanique simple, gratuité des rayons du soleil. De plus comme le sol emmagasine de la chaleur le jour pour la redonner la nuit, le système est totalement opérationnel 24 heure sur 24. Le seul point noir est l'investissement de départ qui est d'environ 400 millions d'euros.

La "Solar Tower" fournirait un kilowatt/heure près d'un tiers moins cher que ceux fournis par les panneaux solaires, mais encore cinq fois plus cher que l'électricité au charbon produit actuellement en Australie. Les serres de verres pourraient être louées à des agriculteurs et des touristes pourraient visiter la tour, afin de réduire encore significativement le prix du kilowatt/heure.

Une première "Solar Tower" existe en Espagne, à 150 kilomètres au sud de Madrid, dans la région de la Mancha, patrie de Don Quichotte. Cette tour prototype, d'une hauteur de 194 mètres et réalisée avec des fonds du Ministère ouest-allemand de la recherche et de la technologie, a fonctionné entre 1981 et 1989. La puissance produite atteignait 50 kilowatts.

mercredi, novembre 02, 2005

L'anti-matière au labo



Que se produit-il quand deux atomes, l'un possédant un électron et l'autre sa contrepartie dans l'antimatière, appelé le positron, entrent en collision ? Les physiciens de l'Université de Californie de Riverside ont pu observer pour la première fois en laboratoire que les atomes d'antimatière, appelés atomes de positronium instables par nature, deviennent encore plus instables après la collision. Ils se détruisent les uns les autres, se transformant en rayonnement électromagnétique gamma.

"Nos recherches nous ont également donné le premier indice de la présence de molécules doubles de positronium, chacune d'entre-elles se composant de deux électrons et de deux positrons", fait remarquer Allen Mills, professeur de physique et directeur du projet. "Ce genre de couplage matière-antimatière n'a jamais été étudié jusqu'ici en laboratoire, et nos travaux préparent le terrain pour un nouveau domaine d'étude de ces propriétés".

Chaque particule de matière possède une antiparticule correspondante d'antimatière. Les électrons sont des particules chargées négativement qui entourent le noyau de chaque atome. Le positron est une antiparticule de même masse et de même valeur absolue de charge qu'un électron mais cette charge est positive. Quand la matière tel un électron et une quantité égale d'antimatière tel un positron se combinent, elles sont converties en particules énergétiques ou en rayonnement.

La durée de vie des positrons est généralement très courte parce qu'ils tendent à se combiner rapidement avec des électrons. Mais, en emmagasinant des positrons dans une "bouteille magnétique", les physiciens ont pu prolonger leur durée de vie et les accumuler par millions.

Lors de leurs expériences, les chercheurs de l'UCR produisaient les positrons à partir d'une forme radioactive de sodium. Ils ont déversé les positrons hors de la bouteille magnétique sur un minuscule point d'une cible constituée d'un mince fragment de silice poreuse. Les positrons se sont alors combinés avec des électrons pour former spontanément une concentration élevée d'atomes instables de positronium. Ces atomes nouvellement formés ont rapidement occupé les pores de la cible, et ont commencé à se heurter entre eux, en produisant de l'énergie sous forme de rayonnement gamma.

"C'est la première fois que l'on pouvait observer un ensemble d'atomes de positronium entrant en collision", indique Mills. "Nous savions que nous avions une accumulation dense de ces atomes parce que, étant ainsi si proches les uns des autres, ils s'annihilaient plus rapidement que lorsqu'ils sont libres".

Ces travaux ouvrent la voie à de futures expériences qui pourraient utiliser un laser à atomes de positronium pour rechercher des effets d'anti-gravité associés à l'antimatière et pour mesurer les propriétés du positronium avec une précision très élevée. "Jusqu'ici, nous n'avons que des présomptions sur la présence de molécules doubles de positronium dans nos expériences", ajoute Mills. "La prochaine étape sera de confirmer leur existence et de mesurer leurs propriétés".

source : University of California, Riverside et techno sciences

lundi, octobre 31, 2005

Le Japon teste avec succès la maquette du futur avion supersonique SST



L'agence aérospatiale japonaise JAXA a effectué le 10 octobre dernier le premier essai en vol réussi d'une maquette du SST (Supersonic Transport), successeur prévu du Concorde, un avion qui pourra voler à deux fois la vitesse du son. Il y a trois ans, un essai non-piloté semblable s'était terminé par un crash dans l'Outback australien.

Le modèle réduit développé par Mitsubishi Heavy Industries, long d'un peu moins de 12 mètres, a volé lundi dernier dans le ciel de Woomera en Australie du Sud. Le prototype en forme de flèche et sans moteur était propulsé par une fusée à combustible solide. Il a atteint une altitude de 19 kilomètres et après séparation la vitesse de mach 2, soit 2460 kilomètres par heure. Il est ensuite redescendu sur terre à l'aide d'un parachute.

Le programme, d'un coût de 10 millions de dollars, fait partie d'un projet visant à construire un avion supersonique d'une capacité de 300 places capable de relier Tokyo à Los Angeles en environ quatre heures et moins contraignant que Concorde au niveau bruit, consommation et pollution.

pour en savoir plus : Japan Aerospace Exploration Agency

"Technologies spatiales contre invasions de criquets"

Alors que des invasions massives de criquets pèlerins menacent les cultures de l’Afrique sahélienne, le CNES se mobilise et propose l’aide des technologies spatiales. Un suivi par satellite permettrait d’anticiper les déplacements d’essaims de criquets afin de prévenir ce fléau.



Les criquets pèlerins : fléau de l’Afrique

L’année 2004 a vu le retour d’un terrible fléau en Afrique : les invasions de criquets pèlerins dans les pays du Sahel.

Ces criquets traversent l’Afrique d’est en ouest, dévorant sur leur passage les cultures du Maghreb et des pays sahéliens. Un désastre agricole qui représente un vrai danger alimentaire et risque d’entraîner des famines.

Capable de se déplacer de 200 km par jour en se laissant porter par les vents, un essaim compte plusieurs milliards de criquets particulièrement voraces.

Chacun d’entre eux ingurgite 2 grammes de végétation par jour : à ce rythme, ce sont quelques 10 000 t de végétation qui disparaissent quotidiennement.

Face à ce danger alimentaire et humanitaire, le CNES avec ses filiales CLS et Novacom, a proposé au FAO* des outils permettant de suivre l’évolution des nuages de criquets par satellites.

Des satellites au secours des cultures africaines

Mais comment, concrètement, les technologies spatiales peuvent-elles être utiles dans le cas d’une invasion de criquets ?

Il faut d’abord comprendre que les conditions de propagation du criquet dépendent de la météorologie : la pluie, favorable aux récoltes, facilite l’éclosion des insectes, les sols sablonneux ou argileux et humides sont un terrain idéal pour la ponte, une végétation bien verte les amène à maturité…

Le procédé de prévention proposé par le CNES repose sur des systèmes d’alerte déclenchés en fonction des conditions climatiques, comme l’apparition de vent qui peut annoncer une arrivée de criquets. Grâce à une localisation en temps réel des essaims, les pays concernés peuvent prendre les mesures d’éradication nécessaires.

Un projet pilote a été mis en place par la FAO sous maîtrise du CNES en juillet dernier. Et l’expérience s’est révélée positive puisque la FAO souhaite mettre en place un projet opérationnel dans pas moins de 21 pays.

Un bel exemple d’ application des technologies spatiales au service d’une bonne cause : « la sécurité alimentaire, en permettant au pays infesté de mieux lutter contre ce fléau ailé !».


article trouvé sur le site du CNES -
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Un nouveau Leica numérique

Le rêve de nombreux amateurs de photographie est de posséder un Leica , je connais la fabuleuse réputation des Leica mais je suis plutot de la génération "numérique" alors voici peut être le nouveau rêve du photographe des temps moderne.

Article issu du magazine Presence PC



Leica a créé la surprise ce matin en annonçant la commercialisation prochaine de son prochain appareil photo compact numérique, le Leica D-LUX 2. Vu de loin, l’appareil est très alléchant, et dispose d’une finition et d’un design qui font irrémédiablement penser à la série des boîtiers «M», devenus légendaires.

L’appareil a la particularité de pouvoir prendre des clichés sous plusieurs formats. Le photographe peut à loisir passer du format 16/9 (en 8 méga-pixels), au 4/3 (6 méga-pixels), en passant par le 2: 3 (24x36 en 7 méga-pixels). L’appareil n’a pas de viseur direct, ce qui constitue une petite révolution dans le monde de Leica, et dispose donc d’un écran LCD de 2,5’’ pour assurer le cadrage. L’optique est un zoom d’équivalence 28 mm-112 mm pour une ouverture de 2,8-4,9. Il va sans dire que le stabilisateur d’image fait parti du lot, qu’il est possible de débrayer l’appareil en mode manuel total, et bien sûr, qu’il peut enregistrer des images en format Jpeg, Raw et Tiff. Cerise sur le gâteau, l’appareil peut enregistrer des vidéos.

Reste la question épineuse du prix. Les amateurs de photographie auront remarqué au passage que cet appareil numérique est un clone du Panasonic Lumix LX1, qui présente les mêmes caractéristiques, sans toutefois présenter la même finition. De fait, on note que le LX1 est plus léger de 15 grammes que le Leica (tout du moins sur les données constructeur). Si Panasonic présente son appareil à environ 600 Euros, il faudra donc parier à un prix «made in Leica», supérieur de 100 à 200 Euros à celui du Panasonic. Certes, ce n’est qu’une spéculation, mais si cette estimation se révèle exacte, Leica devra se poser des questions quant à sa manière de prendre le tournant de la photographie numérique.