vendredi, septembre 30, 2005

Soleil et Terre sources d'énergie renouvelables

La biomasse tirée du bois, les résidus agricoles et les déchets organiques sont les seules sources d'énergie renouvelables capables de fournir des carburants liquides à grande échelle pour les transports. Les panneaux photovoltaïques à énergie solaire peuvent être intégrés dans les toits et les bâtiments pour couvrir, à long terme, pas moins de 10%-60% de la demande d'électricité dans des pays comme l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la Suède.



"Le secteur européen des transports dépend à 97% du pétrole, dont la majeure partie doit être importée. Nous devrions donc faire l'impossible pour développer des sources nouvelles et renouvelables d'énergie afin de réduire notre dépendance vis-à-vis des sources extérieures, tout en protégeant notre environnement", a déclaré Louis Michel, commissaire européen à la recherche. Nous devons trouver des solutions pour convertir les récents résultats de la recherche en alternatives rentables et appropriées pour une utilisation quotidienne.

L'UE soutient les travaux de recherche et de développement technologique axés sur une série de sources d'énergie renouvelables utilisant les technologies de l'énergie photovoltaïque et de la concentration héliothermique, ainsi que l'énergie éolienne, la biomasse, l'énergie marine et les sources géothermiques.



L'énergie photovoltaïque : l'énergie directe du soleil

Son nom provient du principe selon lequel les "photons" (unités de lumière) tombent sur une cellule en produisant une "tension". Deux projets consacrés à la production d'électricité photovoltaïque sont soutenus:


Une alternative au silicium (projet PROCIS) : des chercheurs de Suède, d'Allemagne, de France et de Suisse ont développé une technologie efficace et peu coûteuse, utilisant des produits de remplacement du silicium (CIS) pour produire des modules moins chers de pile solaire. C'est le début de la nouvelle génération d'une technologie présentant un bon rapport coût-efficacité pour le traitement des modules solaires.


Modules photovoltaïques "Roll-to-Roll" (projet H-Alpha-Solar) : le silicium reste un matériau clé en technologie photovoltaïque – mais comment le rendre plus souple et moins cher ? Des chercheurs de France, du Portugal et des Pays-Bas ont travaillé en collaboration pour développer la nouvelle technologie en couche mince qui ouvre la voie à la fabrication en série d'appareils à énergie solaire à base de silicium, avec un bon rapport coût-efficacité.

La biomasse : l'énergie verte de la terre

L'Europe possède d'immenses ressources de bois, de résidus agricoles et de déchets organiques, qui peuvent être transformés en éthanol ou produire de l'hydrogène pour les piles à combustible. Ces deux produits réduiront notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles. Deux projets sur la technologie de la bioénergie sont prometteurs :


Utiliser la biomasse pour remplacer l'essence (projet TIME) : Si les Brésiliens peuvent remplir leur réservoir de carburant avec un dérivé de canne à sucre et prendre la route, pourquoi l'Europe n'utilise-t-elle pas ses ressources en biomasse pour faire de même ? Une équipe de chercheurs du Danemark, de Finlande, de Hongrie, d'Italie, de Suède et des Pays-Bas essaie de présenter une solution. Ils centrent leurs travaux sur la conversion de la biomasse en éthanol (en utilisant la cellulose des végétaux et des arbres) afin de remplacer l'essence.


Utiliser la biomasse pour produire de la bioélectricité (projet BIOELECTRICITY) : La combinaison "biomasse et hydrogène" est-elle la combinaison parfaite à utiliser à l'avenir pour les applications stationnaires et les transports ? Une équipe composée des principaux instituts de recherche et fabricants de piles à combustible, provenant de France, de Grèce, d'Italie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et d'Italie, se concentre sur comment la biomasse est convertie en hydrogène de manière à produire de l'électricité dans une pile à combustible.

SOURCE: RDT Info, le 24/11/2004

Des puces consommant moins d’un Watt en 2010



Après des années de course effrénée à la puissance, le fondeur Intel semble vouloir changer de stratégie et miser sur la réduction de la consommation électrique de ses processeurs. Il laisse ainsi de côté la notion de fréquence d’horloge pour se focaliser sur l’économie d’énergie. Actuellement, les processus de calcul ne comptent que pour moitié dans la consommation électrique d’une puce ; le reste du courant est dissipé dans les circuits et les jonctions en état de veille. La société de microélectronique a donc annoncé la mise au point d’un nouveau prototype de processeur gravé en 65 nm, baptisé P1265, offrant une réduction d’un facteur 1000 de la perte d’énergie par rapport à ses produits actuels. Cette nouvelle génération de processeur est attendue sur le marché grand public pour 2007, date de sortie annoncée de la prochaine génération de processeurs Intel comme le Merom, qui devrait consommer 10 fois moins d’énergie que les Pentium mobile. Destinée à équiper agendas électroniques, téléphones et autres ordinateurs portables, elle reposera sur une architecture double noyau et sera capable d’exécuter des instructions en 64 bits. L’objectif d’Intel est de fournir à la fin de cette décennie des puces ne consommant que 0,5 watts au lieu d’une dizaine aujourd’hui.

jeudi, septembre 29, 2005

L’Europe propose un budget R&D de 74,5 milliards d’euros



La Commission européenne a présenté le mercredi 21 septembre les détails de sa proposition pour le septième programme-cadre (7e PC) de recherche collaborative en Europe pour la période de 2007 à 2013, ainsi que son budget prévisionnel de plus de 74,53 milliards d’euros.
Le programme est divisé en thèmes regroupant chacun des centaines de projets collaboratifs pouvant bénéficier de soutien financier. Les quatre principaux éléments sont : Coopération, Idées, Personnes et Capacités.

La coopération constitue l’élément le plus important et recevrait, à ce titre, de la part de la Commission, une enveloppe de 44,43 milliards d’euros, soit environ 60% du budget total du 7e PC. Ces chiffres sont basés sur des valeurs de 2004 et pourraient, selon la Commission, augmenter avec l’inflation pendant la durée du programme.

Le principal thème de recherche au sein de la coopération devrait être les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). L’objectif des TIC est d’améliorer la compétitivité de l’industrie européenne et lui permettre de maîtriser et de déterminer l’avenir des technologies de l’information et de la communication, dans l’optique de répondre aux exigences de la société et de l’économie. Pour parvenir à cet objectif, la Commission européenne a proposé un budget de 11,20 milliards d’euros.

Les nanosciences, les nanotechnologies, les matériaux et les nouvelles technologies de production ont été regroupés dans un même thème de recherche et disposent d’un budget prévisionnel de 4,27 milliards d’euros.

« L’Europe a besoin d’un solide programme de recherche à partir de 2007 », a déclaré Janez Potocnik, Commissaire européen chargé de la science et de la recherche. « Notre proposition vise à apporter à l’Europe ce dont elle a besoin pour l’avenir. Pour le moment, la priorité est d’allouer des financements suffisants afin que ses objectifs soient atteints, à savoir une Europe toujours plus compétitive et une meilleure qualité de vie pour ses citoyens. La commission prendra toutes les mesures possibles afin de s’assurer que nous sommes prêts à mettre en oeuvre ces programmes à l’issue du processus législatif. »

source:EETIMES

mardi, septembre 27, 2005

Mars Express: mission prolongée de deux ans



La sonde européenne Mars Express vient de gagner une année de vie martienne supplémentaire, soit 23 mois terrestres de plus en orbite autour de la planète rouge à compter du mois de décembre. Un prolongement de la mission largement justifié par l’intérêt des données transmises par la sonde depuis le début de l’année 2004, précise l’Agence spatiale européenne (ESA), et les découvertes réalisées grâce à Mars Express. Ce délai est également nécessaire à l’utilisation de MARSIS, les deux antennes radars de la sonde qui ont été déployées avec plus d’un an de retard.

La caméra (HRSC) de Mars Express a cartographié 19% de la surface de Mars à haute résolution, précise l’ESA, et ce travail en couleurs et en 3D va se poursuivre. L’extension de la mission va permettre de nouvelles observations de variations atmosphériques ou de phénomènes nouveaux découverts par la sonde comme les lueurs nocturnes ou la première aurore observée sur Mars. Des données très importantes, comme la quantité de méthane présent sur Mars, les processus volcaniques ou glaciaires, pourront être affinées.

En espérant que l’un des instruments de la sonde, le PFS (Planetary Fourier Spectrometer), soit remis d’aplomb.


Depuis quelques mois ce spectromètre connaît des problèmes qui pourraient être dus aux vibrations de l’orbiteur. L’ESA a lancé une enquête technique pour déterminer la cause exacte du dysfonctionnement. Le PFS étudie la composition de l’atmosphère martienne, notamment sa teneur en méthane.

Les autres instruments de Mars Express (HRSC, OMEGA, ASPERA, SPICAM, MARSIS et MaRS) fonctionnent très bien, insiste l’ESA, et la panne du PFS ne remettra pas en cause la suite de la mission.


source : Le nouvel Observateur

Compétition solaire en Australie



Bien que la majeure partie de ces véhicules ressemblent plus à des soucoupes volantes qu’à des automobiles, les 21 véhicules solaires qui ont entamé dimanche la traversée de l’Australie ont bien les roues sur Terre. L’objectif de cette course, la huitième édition du World Solar Challenge, et de faire avancer la recherche sur de nouveaux moyens de transports ‘’durables’’. Les participants doivent parcourir 3.000 km, depuis Darwin, au Nord de l’Australie, jusqu’à Adélaïde, dans le Sud, grâce à la lumière du jour. Les véhicules s’élancent avec seulement 5 kw/h d’énergie stockée dans leurs batteries.

Dans un contexte de hausse des prix du pétrole, les énergies alternatives sont plus que jamais intéressantes, soulignent les organisateurs de ce Défi. Les participants viennent d’une dizaine de pays différents. Une équipe française s’est lancée pour la première fois dans la course avec son véhicule ‘’Jules Verne’’.

Le véhicule hollandais NUON, déjà vainqueur de la course par deux fois, avait pris la tête de la compétition, hier. Cette équipe détient le record avec 32 heures 39 minutes de course. Les premiers arrivants sont donc attendus à Adélaïde au plus tôt mercredi.

Source : Science et Avenir