vendredi, juin 16, 2006

La Russie vise de nouveau la Lune

Trente ans après la dernière mission lunaire, Roskosmos vise de nouveau la Lune. L'agence spatiale russe planche sur une mission ambitieuse comprenant une dizaine de pénétrateurs et une petite station polaire. Cette annonce est rapportée par la revue américaine Aviation Week qui a mis en ligne un article des plus complets sur le déroulement de la mission.


Luna-Glob

La configuration de Luna-Glob (nom de la mission) comprend un orbiter, qui n'aurait pas d'autre fonction que de transporter la dizaine et de pénétrateurs et la station polaire autour de la Lune. Il y a aura deux types de pénétrateurs qui se différencieront par leur vitesse d'impact. Des 12 pénétrateurs de Luna-Glob, 10 seront plus rapides et s'enfonceront plus profondément sous la surface de la Lune. Les pénétrateurs seront répartis sur la surface lunaire de façon à former un réseau séismique. Deux viseront les sites d'atterrissages des missions Apollo 11 et 12, vraisemblablement pour corroborer les mesures des instruments déjà sur place, laissés par les astronautes américains en juillet et novembre 1969.

Quant à la station polaire (sorte de lander), elle sera déposée à l'intérieur d'un cratère situé au pôle sud. Son objectif étant de rechercher un dépôt significatif d'eau gelée. Cette station polaire doit également compléter les observations de Lunar Reconnaissance Orbiter. Cette sonde de la NASA, dont le lancement est prévu en 2008, doit notamment survoler les pôles lunaires et déterminer l'origine des traces de glace et d'hydrogène détectées par les missions précédentes.

Les scientifiques considèrent le Pôle sud comme un des meilleurs emplacements pour installer une première base. Cette région contient de l'eau et de l'hydrogène en abondance dans le sous-sol et les cratères lunaires, qui demeurent constamment à l'ombre du Soleil. Il est donc important de déterminer si de la glace d'eau peut être facilement exploitable. Sans quoi, l'installation de l'homme sur la Lune de façon durable sera très compliquée.


Molnya, le lanceur de Luna-Glob ?

Luna-Glob doit être lancé en 2012 au moyen d'une fusée Soyouz équipée d'un troisième étage nécessaire pour propulser sa charge utile au-delà de la vitesse de libération (11 km/s pour la Terre) et viser une orbite dite interplanétaire. Dans cette configuration, elle prend le nom de Molnya.


Source: flashespace.com

jeudi, juin 15, 2006

Produire de l'électricité à partir de la chaleur ambiante

Des chercheurs de la School of Electronic and Computer Science de l'Université de Southampton vont essayer de mettre au point des microgénérateurs produisant de l'électricité à partir de la chaleur ambiante. Ce projet de trois ans, financé par le gouvernement, a pour but de créer des alternatives aux batteries pour des systèmes électroniques miniatures.

Ces microgénérateurs thermoélectriques utilisent la différence de température entre deux métaux connectés pour produire de l'électricité (effet Seebeck). D'après le professeur Neil White, chef du projet, ces systèmes sont extrêmement fiables et ont une longue durée de vie. Cependant, les générateurs thermoélectriques existants sont inefficaces et trop encombrants pour alimenter des capteurs portables. Les chercheurs vont donc utiliser des techniques avancées de micro-usinage pour créer une nouvelle génération de microgénérateurs sur un substrat au silicium. La puissance fournie par ces systèmes devrait être de l'ordre de quelques milliwatts ce qui est suffisant pour alimenter des microprocesseurs et émettre des signaux de fréquence radio.

Ce projet va tout d'abord s'intéresser à des applications où la source de chaleur est l'Homme, pouvant aboutir à des applications médicales (appareils de mesures miniatures) et sportives (indicateurs de performance). Vu la présence croissante de systèmes électroniques miniatures pour toutes sortes d'applications, ces systèmes thermoélectriques, légers, fiables et à longue durée de vie peuvent fournir une alternative économiquement intéressante aux batteries et autres câbles d'alimentation tout en utilisant une source d'énergie renouvelable.


Source: Cette information est un extrait du BE Royaume-Uni numéro 67 du 8/06/2006 rédigé par l'Ambassade de France au Royaume-Uni.

Produire de l'électricité à partir de la chaleur ambiante

Des chercheurs de la School of Electronic and Computer Science de l'Université de Southampton vont essayer de mettre au point des microgénérateurs produisant de l'électricité à partir de la chaleur ambiante. Ce projet de trois ans, financé par le gouvernement, a pour but de créer des alternatives aux batteries pour des systèmes électroniques miniatures.

Ces microgénérateurs thermoélectriques utilisent la différence de température entre deux métaux connectés pour produire de l'électricité (effet Seebeck). D'après le professeur Neil White, chef du projet, ces systèmes sont extrêmement fiables et ont une longue durée de vie. Cependant, les générateurs thermoélectriques existants sont inefficaces et trop encombrants pour alimenter des capteurs portables. Les chercheurs vont donc utiliser des techniques avancées de micro-usinage pour créer une nouvelle génération de microgénérateurs sur un substrat au silicium. La puissance fournie par ces systèmes devrait être de l'ordre de quelques milliwatts ce qui est suffisant pour alimenter des microprocesseurs et émettre des signaux de fréquence radio.

Ce projet va tout d'abord s'intéresser à des applications où la source de chaleur est l'Homme, pouvant aboutir à des applications médicales (appareils de mesures miniatures) et sportives (indicateurs de performance). Vu la présence croissante de systèmes électroniques miniatures pour toutes sortes d'applications, ces systèmes thermoélectriques, légers, fiables et à longue durée de vie peuvent fournir une alternative économiquement intéressante aux batteries et autres câbles d'alimentation tout en utilisant une source d'énergie renouvelable.


Source: Cette information est un extrait du BE Royaume-Uni numéro 67 du 8/06/2006 rédigé par l'Ambassade de France au Royaume-Uni.

mercredi, juin 14, 2006

Des physiciens génèrent un champ gravitationnel artificiel


Une masse en rotation, ici un trou noir, entraîne l'espace-temps

Le Département de propulsion spatiale d'Austrian Research Centers Seiberdorf (ARCS), en Autriche, pense avoir généré un champ gravitationnel en mettant en rotation un anneau supraconducteur
Martin Tajmar, directeur de ce département, a tiré parti de l'effet Lense-Thirring (ou effet d'entraînement des référentiels), prédit par les physiciens autrichiens Hans Thirring et Joseph Lense en 1918: des masses en rotation entraînent l'espace-temps les entourant, en créant un champ gravitationnel additionnel, ce qu'ont confirmé des mesures des trajectoires de satellites effectuées en 2004. Ainsi, des forces gravitationnelles significatives peuvent être produites sans rassembler d'énormes masses.

Par ailleurs, des expériences menées sur des disques supraconducteurs en rotation indiquaient que les paires d'électrons de Cooper les parcourant avaient des masses inattendues, supérieures à celles prédites par la mécanique quantique. La gravitation y était-elle modifiée ? De nouvelles expériences, financées par la NASA et l'ESA, paraissent le confirmer: un anneau en niobium de 15 cm de diamètre, refroidi à -264°C et tournant à 6.500 tours/minutes, crée un champ gravito-magnétique, d'une intensité 1.000.000 de fois inférieure à celle du champ gravitationnel terrestre, mais de 25 à 30 ordres de grandeur supérieure à celle attendue.


Source: Cette information est un extrait du BE Autriche numéro 84 du 5/06/2006 rédigé par l'Ambassade de France en Autriche

dimanche, juin 11, 2006

Flaviir: un avion (drone) sans pilote et sans volets de direction



Des chercheurs britanniques annoncent que leur projet d'avion sans pilote et sans volets de direction devrait être prêt en 2009. Cet avion est développé dans le cadre du programme de cinq ans FLAVIIR (Flapless Air Vehicle Integrated Industrial Research), financé par l'Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC) et BAE Systems à hauteur de 6,2 millions de livres (environ 9 millions d'euros).

Ce projet est composé d'équipes des universités de Leicester, Liverpool, Nottingham, Southampton, Swansea, Warwick, York et Londres ; le Goldstein Aeronautical Research Laboratory de l'Université de Machester a développé un modèle réduit et l'ensemble du programme est dirigé par l'Université de Cranfield. Son but est de créer de nouvelles technologies pour la prochaine génération d'avions sans pilote (drones).

Pour la partie mécanique du projet, c'est-à-dire un avion sans volets ni ailerons de direction, la technologie du fluidic thrust vectoring (FTV) est fortement envisagée. Elle consiste en la déviation du flux d'air principal par frottement avec un flux secondaire. Cette technologie est généralement incorporée dans les tuyères de réacteur à l'aide de mécanismes rotatifs ou d'ailettes afin de dévier une partie du flux. Les technologies de jets d'air, à savoir le soufflage d'air sur le bord de fuite de l'aile, pourraient aussi remplacer les ailerons de direction conventionnels.

La partie logicielle, qui consiste à remplacer le pilote, est principalement effectuée par l'Université de Leicester. En 2005, cette équipe a développé un progiciel pour la planification du plan de vol. Ce progiciel comprend plusieurs méthodes de planification et est capable d'opérer en temps réel et de réagir à certains imprévus. Actuellement les chercheurs se concentrent principalement sur l'automatisation des systèmes mécaniques avancés pour la direction tels le FTV et les jets d'air. Un système d'analyse d'état de l'appareil est prévu: des séries de capteurs situées sur la cellule de l'avion sont à l'étude.

Une autre partie du projet consiste en l'étude de mécanismes de détection d'incidents afin de créer un système tolérant aux pannes afin de conserver des performances de vol adéquates en cas de problèmes.

Les résultats des différentes équipes de recherche, composées d' experts en aérodynamique, automatique, électromagnétisme, production, matériaux et structure, et simulation numérique, devraient être rassemblés en un seul prototype de démonstration en 2009.


Source: Cette information est un extrait du BE Royaume-Uni numéro 66 du 5/05/2006 rédigé par l'Ambassade de France au Royaume-Uni.