samedi, octobre 15, 2005
Airbus A380: Voyage en Asie pour le MSN001
L'Airbus A380, l'avion le plus récent et de plus grande capacité au monde, est attendu à la fin du mois à Francfort en Allemagne, où seront réalisés des essais afin de vérifier sa compatibilité avec les infrastructures aéroportuaires ; il se rendra ensuite à Singapour, Kuala Lumpur, Sydney, Melbourne et Brisbane au cours de la première quinzaine de novembre, avant de rejoindre le Salon Aéronautique de Dubaï au cours de la deuxième quinzaine.
Ce tout premier tour, qui amènera l'Airbus A380 en dehors de l'Europe, sera pour les clients l'occasion de voir l'avion pour la première fois, et pour les aéroports celle de vérifier pour la première fois les aménagements destinés à l'accueillir lors de sa mise en service commercial.
Les essais qui seront réalisés à Francfort prévoient le roulage de l'A380 autour de l'aéroport, son positionnement sur aire de stationnement et le contrôle des passerelles d'accès destinées aux passagers. Ils permettront également de vérifier les moyens d'accès des véhicules de service, par exemple les camions de commissariat, les véhicules de chargement des bagages et du fret, les camions citernes et les camions de ravitaillement en eau potable - individuellement dans un premier temps, puis avec tous les véhicules présents comme lors d'une escale normale.
L'A380 utilisé pour cet exercice est le MSN001 qui a effectué le premier vol et fait partie à présent des cinq avions prenant part à la campagne d'essais en vol. Sa cabine est équipée d'une instrumentation complète dédiée aux essais en vol, d'équipements de mesure et de réservoirs de lest transférables pour simuler la masse d'une charge maximale de passagers et de fret.
Avec plus de 100 vols, effectués en quelque 350 heures dans le cadre d'un programme intensif d'essais en vol qui démontre d'ores et déjà une conception juste et mature, l'Airbus A380 est en bonne voie pour tenir ses promesses.
Une réduction des coûts d'exploitation de 15 à 20% par siège, des sièges plus larges pour tous les passagers en classe économique, un impact plus faible sur l'environnement grâce à une diminution des émissions et la réduction de moitié du niveau de bruit généré par les plus gros avions actuellement en service, sont autant d'éléments en faveur de l'A380.
La famille A380 d'Airbus (A380 et A380F) est d'ores et déjà très prisée de nombreuses compagnies aériennes parmi les plus prestigieuses du monde, avec à ce jour 159 commandes émanant de 16 clients. Singapore Airlines sera la première compagnie à prendre livraison d'un A380 fin 2006, suivie par Qantas Airways et Emirates au deuxième trimestre 2007.
Conçu pour pouvoir utiliser les aéroports existants, l'Airbus A380 décolle et atterrit sur une distance inférieure à celle nécessaire au plus gros avion en service à ce jour. Bien que sa masse soit plus élevée du fait du nombre de passagers transportés, l'Airbus A380 est équipé d'un plus grand nombre de roues qui permettent de mieux répartir sa masse et de réduire ainsi son impact sur les pistes. En réponse aux recommandations formulées par les aéroports, la longueur et l'envergure de l'Airbus A380 ont été limitées à moins de 80 m, facilitant ainsi l'intégration du plus gros avion du monde dans les infrastructures aéroportuaires existantes.
source : aero-web
vendredi, octobre 14, 2005
L'invasion des étiquettes Rfid : gérer les hommes
On pensait que Rfid était le nouveau sésame de la gestion des objets et des marchandises, NTT Data et le Laboratoire pour des systèmes de communications ouverts de l'Institut Fraunhofer ont mis en place un système qui laisse à supposer qu'il serait efficace aussi pour "gérer" les hommes, rapporte We Make Money not Art.
En habillant des employés d'étiquettes intelligentes, une entreprise peut envoyer des informations à tel ou tel employé, autoriser ou non le franchissement de telle ou telle porte. A l'approche d'une réunion, le système notifie aux employés qu'ils sont attendus et gére les absences et retards par des mails ou des messages téléphoniques automatiques.
Au Japon, NTT DoCoMo a déployé sur tout un quartier de Tokyo une "ville de poche" (Town Pocket). 150 magasins ont installé des lecteurs d'étiquettes intelligentes, afin que les clients puissent "bookmarker" leurs boutiques préférées avec leurs téléphones mobiles. Les commerces peuvent alors distribuer des prospectus électroniques, des infos par SMS ou des coupons de réduction à ceux qui se sont enregistrés.
Comme le rappelle Eric Culnaërt, les étiquettes intelligentes font leur apparition dans de multiples domaines, comme ces écrous qui enregistrent l’historique complet de leur serrage. En Angleterre, évoque-t-il encore, elles pourraient équiper les plaques d'immatriculation des véhicules pour permettre leur identification jusqu'à 100 mètres de distance. Mais Rfid peut aussi servir à déclencher des projections vidéos ou à surveiller les enfants qui prennent le train...
Tant et si bien qu'on se demande à quoi ne servira pas Rfid... En attendant, leurs dissémination, les puces ont encore quelques progrès à faire comme le note un intéressant reportage sur l'Auto-ID Lab, le département du MIT qui "créé l'internet des objets". Les chercheurs travaillent notamment à améliorer la résistance des puces à la moisissure ou à d'autres barrières physiques afin d'optimiser demain leurs performances
jeudi, octobre 13, 2005
De l'hydrogène en pastille
Un des sujet qui me touche particulièrement en tant qu'ingénieur mais aussi en tant que citoyen est la recherche d'energies alternatives au pétrole.
Je vous propose l'article suivant dans ce cadre.
Mathias
Trouvaille d'une équipe danoise : stocker de l'hydrogène en forte concentration dans un matériau bon marché. De quoi donner à une voiture à hydrogène la même autonomie qu'un moteur à essence.
Pour démontrer que sa tablette, grosse comme un cachet d'aspirine, ne laisse pas fuir l'hydrogène qu'elle contient, Tue Johannesen, du Technical University of Denmark (DTU) l'approche de la flamme d'un briquet. Rien n'explose. Pourtant, affirme-t-il, l'hydrogène est bien à l'intérieur mais sous forme d'ammoniac (NH3) emprisonné au sein d'un sel, du chlorure de magnésium (MgCl2), l'ensemble formant un complexe amine-métal (Mg(NH3)6Cl2). Pour libérer l'hydrogène, progressivement, "à la demande", l'équipe utilise un catalyseur.
On n'en sait guère plus, sauf que l'hydrogène stocké représenterait plus de 9 % de la masse de la tablette. Indicateur clé, ce pourcentage mesure la performance de stockage d'un réservoir à hydrogène et la valeur obtenue au DTU se situe au meilleur niveau des techniques actuelles. Fort de ce résultat, Tue Johannesen promet une autonomie de 600 kilomètres à une voiture dotée d'un système de stockage d'hydrogène de même volume qu'un réservoir classique. Pour recharger, il suffit d'imbiber le matériau avec de l'ammoniac.
Léger mais polyvalent
Impressionnant par ses résultats annoncés, ce travail n'est pas original par son sujet : partout dans le monde, des laboratoires s'acharnent sur le stockage de l'hydrogène. Désigné comme le carburant de l'avenir, l'hydrogène, que l'on fabrique à partir de l'eau, a de bons atouts. Dans un moteur à explosion (par exemple celui d'une voiture) ou une turbine (par exemple celle d'un avion), l'hydrogène pur peut être utilisé à la place de l'essence. Dans une pile à combustible, il se combine à l'oxygène pour donner de l'eau et de l'électricité. C'est donc un excellent vecteur pour utiliser de l'énergie produite à partir de différentes sources, nucléaires ou renouvelables notamment.
Comment emprisonner l'hydrogène ?
Mais l'hydrogène a un inconvénient : ce gaz est si léger qu'il faut un volume considérable pour en stocker une masse suffisante à pression ambiante. Les scientifiques explorent depuis des décennies des pistes variées mais toutes ont leurs inconvénients.
La liquéfaction, efficace, exige une température très faible (- 253 °C), qui rend inévitables les pertes thermiques. La compression n'est utilisable que lorsqu'elle est énergique : un volume de 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (ce que l'on sait faire de mieux actuellement) fournit la même énergie que 1 litre d'essence. D'autres méthodes ont été testées avec succès, notamment l'adsorption (le mot s'écrit bien avec "d" !), c'est-à-dire la fixation de l'hydrogène sur la surface des cavités internes d'un matériau poreux, ou encore son emprisonnement dans des nanotubes de carbone. Mais alors on n'ose imaginer le prix du réservoir…
Des méthodes chimiques existent également. Des molécules carbonées, comme le méthanol, sont utilisables pour des piles à combustible. Pour les moteurs à explosion, on connaît la technique baptisée Hydrogen on demand, mise au point par Millenium Cell, stockant l'hydrogène dans une molécule de borhydrure de sodium (NaBH4). L'équipe danoise a fait encore plus simple avec de l'ammoniac et un peu de sel…
l'auteur de cet article est : Jean-Luc Goudet journaliste à futura science
Je vous propose l'article suivant dans ce cadre.
Mathias
Trouvaille d'une équipe danoise : stocker de l'hydrogène en forte concentration dans un matériau bon marché. De quoi donner à une voiture à hydrogène la même autonomie qu'un moteur à essence.
Pour démontrer que sa tablette, grosse comme un cachet d'aspirine, ne laisse pas fuir l'hydrogène qu'elle contient, Tue Johannesen, du Technical University of Denmark (DTU) l'approche de la flamme d'un briquet. Rien n'explose. Pourtant, affirme-t-il, l'hydrogène est bien à l'intérieur mais sous forme d'ammoniac (NH3) emprisonné au sein d'un sel, du chlorure de magnésium (MgCl2), l'ensemble formant un complexe amine-métal (Mg(NH3)6Cl2). Pour libérer l'hydrogène, progressivement, "à la demande", l'équipe utilise un catalyseur.
On n'en sait guère plus, sauf que l'hydrogène stocké représenterait plus de 9 % de la masse de la tablette. Indicateur clé, ce pourcentage mesure la performance de stockage d'un réservoir à hydrogène et la valeur obtenue au DTU se situe au meilleur niveau des techniques actuelles. Fort de ce résultat, Tue Johannesen promet une autonomie de 600 kilomètres à une voiture dotée d'un système de stockage d'hydrogène de même volume qu'un réservoir classique. Pour recharger, il suffit d'imbiber le matériau avec de l'ammoniac.
Léger mais polyvalent
Impressionnant par ses résultats annoncés, ce travail n'est pas original par son sujet : partout dans le monde, des laboratoires s'acharnent sur le stockage de l'hydrogène. Désigné comme le carburant de l'avenir, l'hydrogène, que l'on fabrique à partir de l'eau, a de bons atouts. Dans un moteur à explosion (par exemple celui d'une voiture) ou une turbine (par exemple celle d'un avion), l'hydrogène pur peut être utilisé à la place de l'essence. Dans une pile à combustible, il se combine à l'oxygène pour donner de l'eau et de l'électricité. C'est donc un excellent vecteur pour utiliser de l'énergie produite à partir de différentes sources, nucléaires ou renouvelables notamment.
Comment emprisonner l'hydrogène ?
Mais l'hydrogène a un inconvénient : ce gaz est si léger qu'il faut un volume considérable pour en stocker une masse suffisante à pression ambiante. Les scientifiques explorent depuis des décennies des pistes variées mais toutes ont leurs inconvénients.
La liquéfaction, efficace, exige une température très faible (- 253 °C), qui rend inévitables les pertes thermiques. La compression n'est utilisable que lorsqu'elle est énergique : un volume de 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (ce que l'on sait faire de mieux actuellement) fournit la même énergie que 1 litre d'essence. D'autres méthodes ont été testées avec succès, notamment l'adsorption (le mot s'écrit bien avec "d" !), c'est-à-dire la fixation de l'hydrogène sur la surface des cavités internes d'un matériau poreux, ou encore son emprisonnement dans des nanotubes de carbone. Mais alors on n'ose imaginer le prix du réservoir…
Des méthodes chimiques existent également. Des molécules carbonées, comme le méthanol, sont utilisables pour des piles à combustible. Pour les moteurs à explosion, on connaît la technique baptisée Hydrogen on demand, mise au point par Millenium Cell, stockant l'hydrogène dans une molécule de borhydrure de sodium (NaBH4). L'équipe danoise a fait encore plus simple avec de l'ammoniac et un peu de sel…
l'auteur de cet article est : Jean-Luc Goudet journaliste à futura science
mercredi, octobre 12, 2005
Deux taïkonautes en orbite
La neige tombait mercredi matin sur la base spatiale de Jiuquan, à l'entrée du désert de Gobi, en Mongolie intérieure, à quelque 1.000 kilomètres à l'ouest de Pékin. Mais le temps n'a pas retardé le décollage de la fusée Longue Marche 2F, retransmis en direct à la télévision nationale, à 09h00 (01 h 00 GMT).
Shenzhou (Vaisseau divin) VI, qui doit effectuer une mission de cinq jours dans l'espace, a été placé en orbite 21 minutes après le décollage. A bord, deux taïkonautes, Fei Junlong, 40 ans et Nie Haisheng, 41 ans, qui participent au deuxième vol habité chinois deux ans exactement après celui réussi du colonel Yang Liwei le 15 octobre 2003. La Chine était alors devenue le troisième pays à réaliser un tel vol, 42 ans après l'URSS et les Etats-Unis.
source : Liberation du 12 octobre 2005
L'huile végétale pure autorisée comme carburant
Lors de l'examen mardi soir 11 octobre du projet de loi d'orientation agricole, l'Assemblée nationale a décidé d'élargir l'utilisation d'huile végétale pure, en autorisant par amendement son usage comme carburant agricole aux "exploitants ayant produit les plantes dont l'huile est issue".
On entend par huile végétale pure, l'huile brute ou raffinée, produite à partir de plantes oléagineuses (colza, tournesol, par exemple) sans modification chimique par pression, extraction ou procédés comparables".
Le dispositif adopté va plus loin que celui prévu dans le projet initial gouvernemental, qui visait à autoriser l'utilisation "en auto-consommation" de l'huile végétale pure comme carburant, "à titre expérimental jusqu'au 31 décembre 2007".
Débat animé
Le rapporteur Antoine Herth (UMP), a souligné que le nouveau dispositif supprimait la date limitant la durée de la mesure, et élargissait le champ des bénéficiaires "pour permettre l'utilisation des huiles par les producteurs des plantes, indépendamment du lieu où elles auront été pressées, et hors périmètre de leurs exploitations".
Un décret détermine les conditions d'application de ce dispositif.
L'utilisation de l'huile végétale comme carburant a fait l'objet d'un débat animé en fin de journée. L'Assemblée a notamment rejeté un amendement -présenté par le rapporteur de la commission des Finances Marc Le Fur (UMP), avec le soutien des groupes UDF et PS- visant à permettre "la mise en vente de l'huile végétale pure entre exploitants, coopératives ou sociétés agricoles".
SOURCE : LE NOUVEL OBS EN LIGNE
mardi, octobre 11, 2005
100 dollars pour un micro portable
L'écran couleur est de petite taille, mais il pivote pour transformer la machine en livre électronique. Le microprocesseur conçu par AMD, a une faible vitesse de calcul (500 MHz), mais il est suffisant pour réaliser des tâches bureautiques et de communication Internet. L'ordinateur est doté de capacités Wi-Fi (connexion sans fil). Il sera capable de fournir sa propre énergie au moyen d'une batterie rechargeable par manivelle. Le cordon d'alimentation en électricité sert aussi de courroie de transport.
NICHOLAS NEGROPONTE est en passe de tenir son pari fou, lancé à Davos en janvier. «A Tunis, le 17 novembre prochain, lors du Sommet mondial sur la société de l'information, le premier prototype sera présenté», assure tout sourire le président du prestigieux Media Lab, du Massachusetts Institut of Technology (MIT), à Boston. Le prototype ? Un ordinateur à 100 dollars. L'objectif est de le distribuer gratuitement à 500 millions d'enfants des pays pauvres.
Pour le moment, aucune machine n'a été fabriquée. La production ne devrait débuter que l'an prochain, afin de commencer les livraisons au dernier trimestre 2006. Dans une première étape, entre 5 et 15 millions de PC seraient élaborés en Chine. Une partie de l'assemblage pourra être réalisée au Brésil. Si tout se passe comme prévu, jusqu'à 150 millions de portables pourraient être livrés dès 2007 !
Diminuer les coûts de production
Le préalable est de convaincre chaque gouvernement des pays en développement de passer des commandes massives. Dans l'immédiat, le MIT et les partenaires de l'ONG «One laptop per child» (un micro-ordinateur portable par enfant), tente de diminuer le coût de production. «Nous sommes arrivés à réduire le prix sortie d'usine à 129 dollars», affirme, confiant, Nicholas Negroponte.
Le président du Media Lab raconte : «Pour l'instant, nous avons négocié uniquement avec le ministère de l'Education et le gouvernement fédéral des Etats-Unis. Si le gouvernement d'un pays n'était pas décidé à distribuer ces machines, nous l'inciterons à le faire. La clé du succès est de former les enseignants avec le soutien du gouvernement.» Et chaque pays paiera, à l'avance, selon le nombre d'ordinateurs commandés.
Le prix très réduit s'explique en partie par les caractéristiques techniques de la machine. Mais aussi par l'absence de frais marketing. Ils atteignent «jusqu'à 60% du prix de vente dans les conditions normales», rappelle Nicholas Negroponte. Et d'ajouter : «C'est le premier projet de ma vie où l'argent n'est pas un problème !»
Parmi les partenaires, Google, AMD, News Corp., Red Hat
Les cinq premiers partenaires ont déboursé au total 16 millions de dollars, un montant suffisant pour élaborer le prototype et les méthodes de production. L'association compte parmi ses financiers le producteur de «puces» AMD, le moteur de recherche Google, la société de Rupert Murdoch News Corp. et Red Hat, un distributeur du système d'exploitation Linux. «Trois autres partenaires vont nous rejoindre dans deux semaines», assure le promoteur.
Les grands groupes d'informatique envisagent ce concurrent avec sérénité. «En raison de mon âge et de mes activités, je connais Bill Gates [le cofondateur de Microsoft], Michael Dell [le président de l'entreprise éponyme] et Steve Jobs [le président et cofondateur d'Apple] depuis leur enfance ! Bill, Michael et Steve sont enthousiastes. Car nous allons concourir à augmenter le nombre d'utilisateurs d'ordinateurs personnels. J'en ai aussi beaucoup discuté avec les responsables de Lenovo et de Hewlett-Packard. L'un d'eux envisage de mettre sur le marché une version commerciale». Ce portable «commercial» sera proposé, sans doute, autour de 200 dollars.
source : article de Marc Cherki dans le figaro du 4 octobre 2005
lundi, octobre 10, 2005
le prochain lancement du vaisseau spatial Shenzhou VI marque le début de ses expérimentations du vol spatial habité
BEIJING, 9 octobre (XINHUANET) -- Le prochain lancement du vaisseau spatial Shenzhou VI par la Chine signifie qu'elle commence à faire ses expérimentations aérospatiales avec la participation humaine réelle.
Wang Yongzhi, designer général en chef du programme du vol spatial habité, a dit que le vaisseau spatial permettra aux astronautes de faire des recherches scientifiques dans l'espace.
La Chine est devenue le 3ème pays à réaliser un vol spatial habité depuis son lancement du vaisseau spatial Shenzhou V en octobre 2003, avec un seul astronaute à bord, Yang Liwei, qui avait fait 14 fois le tour de la Terre avant de revenir sur terre.
Le vol spatial habité, un projet aérospatial plus compliqué et plus difficile, démontre la puissance réelle de recherche scientifique et économique d'un pays, a-t-il dit.
La Chine ne comportera jamais en superpuissance, mais en tant que le plus grand pays en voie de développement du monde, fort de 1,3 millions de personnes, elle doit occuper une place dans le développement spatial et apporter sa contribution, a insisté Wang. Fin
dimanche, octobre 09, 2005
Grand huit pour le Stade
A Toulouse (stade Ernest Wallon) - Stade Toulousain bat Biarritz Olympique 26 à 20 (mi-temps: 21-10)
Temps beau et agréable; pelouse superbe; 19.400 spectateurs environ; arbitrage de M. Jutge (Midi-Pyrénées)
Pour le Stade Toulousain: 4 essais de Thomas (9, 47), Heymans (14), Fritz (31); 3 transformations d'Elissalde (9, 14, 31).
Pour Biarritz: 2 essais de Lealamanua (30), Olibeau (61); 2 transformations de Dupuy (30, 61); 1 drop de Traille (7).
Stade Toulousain: Poitrenaud; Thomas, Jauzion, Fritz, Heymans; (o) Michalak, (m) Elissalde; F. Maka (puis Bouilhou, 56), I. Maka, Nyanga (puis Lamboley, 58); Millo-Chluski(puis Brennan, 75), Lamboley (puis Pelous, 51); Hasan, Bru (cap), Poux (puis Menkarska, 51).
Biarritz: Brusque; Bidabé (puis Lison, 41), Sare, Traille, Tillous-Borde; (o) Peyrelongue, (m) J. Dupuy; Dusautoir, Lièvremont (cap, puis Couzinet, 62), Betsen (puis Baget, 33); Olibeau, Thion; Lealamanua (puis Ormaechea, 55), August (puis Noirot, 63), Balan.
Le Stade Toulousain poursuit sa route dans ce Top 14, avec un huitième succès en autant de matchs depuis le début de la saison. Après Perpignan et Agen, pour ne citer que les derniers exemples en date, c'est le champion de France en titre qui a vacillé face aux champions d'Europe, au terme d'une partie intense qui a sans doute ravi les spectateurs du Wallon, plein comme un oeuf pour l'occasion. Les points pris ne sont comme on dit plus à prendre, et cette victoire avec point de bonus conforte un peu plus le matelas de sécurité dont disposent les Hauts-garonnais en tête du championnat. Les hommes de Guy Novès continueront samedi prochain leur périple en se déplaçant chez une vieille connaissance, le Stade français. Une nouvelle rencontre au sommet qu'ils pourront aborder avec infiniment plus de décontraction que si un faux pas était survenu contre le BO...
LISEZ LA SUITE DE L'ARTICLE SUR LE SITE DU STADE A CETTE ADRESSE :
http://www.stadetoulousain.fr/?rubcode=71&artcode=1137
Le satellite européen CryoSat détruit en vol
Coup dur pour l'ESA. Le satellite européen CryoSat, transporté par une fusée russe, s'est désintégré en vol et ses débris se sont abîmés dans l'océan Arctique, près du pôle Nord, a annoncé samedi un porte-parole de l'agence spatiale russe.
"Les restes du satellite sont tombés dans l'océan Arctique Nord", a déclaré à l'Associated Press Viatcheslav Davidenko, porte-parole de l'Agence spatiale fédérale russe.
La destruction du satellite semble provenir d'une défaillance de l'unité booster de la fusée russe, qui devait détacher le satellite de la fusée et le placer en orbite. "Le booster ne s'est pas déclenché et cela a abouti à l'échec de la mise sur orbite du satellite", a-t-il expliqué M. Davidenko.
Le patron de la société Khrounitchev, qui avait fabriqué l'unité booster défaillante, a présenté ses excuses aux responsables de l'ESA. "Le deuxième étage de la fusée ne s'est pas détaché en raison d'une défaillance du système de contrôle" installé sur l'unité booster, a reconnu Alexandre Medvedev, directeur général de l'entreprise, cité par l'agence Itar-TASS.
Peu après l'échec de la mission, l'agence spatiale russe a décidé de suspendre tous les lancements de fusées de la famille des Rockot jusqu'à ce que la cause de l'incident ait été établie, a annoncé son vice-directeur, Viktor Remichevsky, cité par la même agence.
Avant la confirmation de la destruction, un porte-parole de l'Agence spatiale européenne (ESA) avait annoncé que les ingénieurs russes et européens avaient perdu le contact avec la fusée russe qui transportait le satellite.
Le contact a été perdu environ deux heures après le lancement de la fusée Rockot du cosmodrome de Plessetsk à 19h02 (15h02 GMT), dans le nord de la Russie, a précisé Franco Bonacina, porte-parole de l'ESA présent à Plessetsk. Le satellite aurait dû atteindre son orbite vers 20h30 (16h30 GMT), soit une heure et demie après le lancement de la fusée. "Nous essayons de déterminer ce qui s'est exactement passé", a déclaré M. Bonacina interrogé au téléphone par l'agence AP.
La perte du satellite CryoSat est un coup très dur pour l'ESA, qui espérait mesurer l'épaisseur de la couche de glace polaire et des glaces flottantes pour éclairer les scientifiques sur le réchauffement de la planète. Cette mission devait durer trois ans.
Ce faux pas nuit également à la réputation de l'agence spatiale russe, qui tente activement de s'imposer sur le marché des lancements commerciaux de satellites. Le coût de CryoSat était estimé à 173 millions d'euros, selon les médias allemands.
source : le nouvel obs et pour en savoir plus allez sur le site de l'esa www.esa.int
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