vendredi, septembre 16, 2005

Lancement du premier parc français d'éoliennes en mer



Au terme d'un appel d'offres pour la production d'électricité à partir d'éoliennes en mer, la France a donné son feu vert à la construction du premier parc, en Manche, pour une capacité de 105 mégawatts (MW) d'électricité.

Pour réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole, diversifier ses sources d'énergie et renforcer la lutte contre l'effet de serre, la France s'est fixée des objectifs et un calendrier de développement des énergies renouvelables. D'ici à 2010, la France s'est donc engagée à passer :

- de 12 à 18 millions de tonnes d'équivalent pétrole (tep) de chaleur renouvelable ;
- de 0,4 à 2,8 millions de tep de carburants renouvelables ;
- de 14% à 21% d'électricité renouvelable, soit 3 millions de tep supplémentaires.

Pour atteindre cet objectif de 21%, la France mobilisera plusieurs filières : l'hydroélectricité, mais aussi notamment la biomasse et l'éolien. C'est la raison pour laquelle un appel d'offres avait été lancé dès 2004 pour la réalisation d'ici à 2007 d'éoliennes en mer, à hauteur de 500 MW.

La Commission de Régulation de l'Energie, chargée de mener la procédure, a reçu dix projets, tous situés à proximité des côtes, sur des hauts fonds. Le choix a été effectué en fonction de critères de prix, d'insertion dans l'environnement, d'éventuels conflits d'usage et de capacités techniques et financières des promoteurs.

A l'issue de l'instruction, le ministre délégué à l'Industrie a retenu un projet situé sur la Côte d'Albâtre, pour une puissance de 105 MW, puissance qui représente près de 25% du parc français d'éoliennes déjà installées à terre.

Situé à environ 7 km au large de Veulettes sur mer (Seine-Maritime), le parc sera composé de 21 éoliennes ancrées par 23 mètres de profondeur. Sa construction nécessitera un permis de construire soumis à enquête publique. Les premiers MWh pourraient être produits en 2007. Ils seront rachetés à un tarif garanti de l'ordre de 100€/MWh, à comparer à un prix de l'électricité sur le marché du gros de 45€/MWh. Cela devrait représenter une charge pour le service public de l'électricité de l'ordre de 17M€ par an, qui sera répartie sur la facture des consommateurs finaux d'électricité.

Pour François Loos, ministre délégué à l'Industrie : «Ce projet est une première, qui permettra aux Français de se familiariser avec l'éolien en mer et d'apprécier son intérêt.»

« Je souhaite qu'il soit suivi d'autres projets. Pour cela je lancerai un nouvel appel d'offres qui devra faire une place plus importante à l'information du public et à la concertation. J'espère que les prix qui seront offerts seront aussi plus bas, car les sondages montrent que si les Français sont prêts à payer un peu plus cher pour une électricité d'origine renouvelable, ils ne souhaitent tout de même pas la payer trop cher. » a précisé le ministre.


source : Futura-Sciences, le 16/09/2005

Des chercheurs toulousains mettent au point des biocarburants bon marché

Une équipe de l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Toulouse travaille à l’obtention de biocarburants économiques, face au prix élevé du baril de pétrole et au niveau inquiétant des émissions de gaz à effet de serre. Ces scientifiques sont parvenus à obtenir une productivité en continu de bioéthanol 20 à 30 fois supérieure à celle des usines actuellement en activité, un résultat prometteur alors que le coût de production des biocarburants reste encore supérieur en France à celui de l’essence ou du gazole. Pour cela, le laboratoire de biotechnologie-bioprocédés de l’Insa a mis au point un bioréacteur à deux étages, dont le second permet l’obtention d’une très grande quantité de micro-organismes grâce à une membrane. Par mètre cube de moût de fermentation, le procédé mis au point permet d’obtenir 40 kg de bioéthanol à 8 degrés d’alcool par heure.
A partir de glucose, l’équipe produit également du bioéthanol à 19 degrés en deux jours, un résultat jugé lui aussi très performant. "Et nous n’avons pas encore atteint les performances limites", rappelle Xavier Cameleyre, ingénieur de recherche à l’Insa. Le bioéthanol français, issu principalement de la betterave et du blé, ainsi que le biodiesel, extrait des oléagineux et commercialisé sous l’appellation de diester, sont utilisés respectivement comme additifs au carburant pour les moteurs à essence et diesel.
Le bioéthanol peut être incorporé directement à l’essence jusqu’à hauteur de 10 % sans modification du moteur. Les Brésiliens, premiers producteurs à partir de la canne à sucre, au prix actuel de 0,13 dollar le litre, l’utilisent pur pour un parc automobile adapté de 3 millions de véhicules et rêvent d’inonder un marché européen encore verrouillé.
En 2004, 430.000 tonnes de biocarburant ont été produites en France, où il bénéficie d’exonérations partielles de TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers). En 2003, une directive de l’Union européenne avait fixé comme objectif l’incorporation de 2 % de biocarburant aux carburants en 2005, une proportion qui devra passer à 5,75 % en 2010. Ceci ferait alors bondir à 371.000 hectares (contre 125.000 en 2005) en France la superficie en "blé et betteraves éthanol" nécessaire.
Et l’enjeu n’est pas qu’économique : chaque tonne de bioéthanol utilisée fait diminuer la quantité de CO2 émis de 2,5 tonnes. En mai dernier, en effet, le gouvernement a lancé une nouvelle phase du plan biocarburants pour cette période avec des agréments fiscaux supplémentaires, portant sur 700.000 tonnes dans la filière biodiesel et 250.000 tonnes dans la filière éthanol en 2008, soit trois nouvelles usines par filière.
AFP

mardi, septembre 13, 2005

Astéroïde : la sonde Hayabusa est au rendez-vous



Moins fracassant que le rendez-vous du 4 juillet entre Deep Impact et la comète Tempel-1, le rendez-vous pris entre la sonde japonaise Hayabusa et l’astéroïde Itokawa est tout aussi captivant. Partie en mai 2003, la sonde a atteint son but et se trouve désormais à moins de 100 km de l’astéroïde. Après plusieurs semaines d’observations, la sonde doit récupérer des échantillons et revenir avec sur Terre en 2007.

La sonde Hayabusa, qui signifie ‘’faucon’’ en japonais, doit se stabiliser dans quelques jours sur son premier point d’observation, à 20 km d’Itokawa. Ses instruments commenceront alors une cartographie globale de la surface de l’astéroïde de 600 mètres de long, afin de déterminer la composition de sa surface. Vers la fin septembre Hayabusa va se rapprocher à seulement 7 km pour un examen plus détaillé.

Une fois ces observations terminées, la sonde va envoyer des petits projectiles sur d’Itokawa afin de collecter, grâce à un cornet, une petite quantité d’échantillons. Juste avant de lancer son premier projectile, Hayabusa va larguer un petit explorateur, pas plus gros qu’une boîte de conserve, qui va rebondir sur la surface de l’astéroïde pendant un ou deux jours.


Cette sauterelle doit prendre des mesures de température et des images haute résolution.

Si tout se déroule bien les échantillons seront de retour sur Terre en 2007. La mission Hayabusa, initialement appelée MUSES-C, est développée par l’agence spatiale japonaise (JAXA) et implique des chercheurs d’autres pays, notamment français et américains. Elle a été conçue pour tester de nouvelles technologies : la propulsion ionique, un système de navigation autonome, le système de collecte d’échantillons et la capsule de retour d’échantillons.

source : le nouvelobs / Cécile Dumas

Califano condamné



Christian Califano a été condamné lundi par le conseil des prud'hommes de Toulouse à verser 150 000 euros de dommages et intérêts au Stade Toulousain dans le cadre d'un conflit sur les conditions de leur séparation en 2002.
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Le conflit entre le pilier international et son club de toujours avait éclaté à son retour d'une saison passée en Nouvelle-Zélande chez les Auckland Blues. Le Stade avait autorisé le départ Califano pour une saison, mais avait estimé qu'il aurait dû respecter leur accord d'avril 2001 prévoyant un nouveau contrat 2002-05. Dans son jugement, le conseil estime que «le contrat de travail conclu le 1er juillet 1997 et ses avenants du 6 mars du 7 juin 2000 doivent être qualifiés de contrat à durée déterminée, et que le protocole d'accord conclu le 4 avril 2001 est licite. En conséquence il est condamné à verser au Stade Toulousain 150 000 euros de dommages et intérêts «en réparation du préjudice résultant du non-respect du protocole du 4 avril 2001». Les prud'hommes rejettent les autres demandes et condamnent aux dépens Christian Califano.En septembre 2004, le club français avait réclamé 500 000 euros d'indemnité devant les prud'hommes, prétextant qu'il avait été contraint de recruter pour remplacer le pilier droit jusqu'au 30 juin 2005. Claude Hélias président du conseil de surveillance du Stade Toulousain a estimé que «cette décision est satisfaisante de la part de la justice qui établit la responsabilité de Califano».Dommages et intérêts très élevésAu contraire, l'avocat du rugbyman, Me Eric Pouliquen s'est déclaré «extrêmement surpris» ajoutant que son client «était relativement abattu». Les deux parties attendent la notification du jugement et de ses attendus avant tout autre commentaire.Califano et son avocat disposent d'un mois pour faire appel. «Nous allons réfléchir, attendre notamment que la Cour de Cassation se prononce le 27 septembre sur la licéité de ce protocole d'accord, et de toute façon on fera peut-être appel en raison du quantum très élevé retenu par les prud'hommes», a indiqué Me Pouliquen.Sur les raisons de sa rupture avec Toulouse, Califano avait soutenu lors de l'audience du 21 septembre 2004 des prud'hommes qu'il ne «demandait pour revenir au club qu'à être payé en salaire et non plus à 70% en droits d'image», tandis que le Stade Toulousain lui reprochait d'avoir «manqué de loyauté par appât du gain» pour aller jouer dans le «club opulent» des Saracens.

source : l'equipe

lundi, septembre 12, 2005

Un sac à dos qui produit de l'électricité

n Irak, le fantassin américain moyen porte environ 10 kg de batteries ­ l'équivalent du tiers de la masse de son paquetage. Il en a besoin pour sa radio, son système GPS, ses lunettes de vision nocturne, mais aussi pour les systèmes d'alarme nucléaire, bactériologiques et chimiques (NBBC). En 2003, la revue Defense Tech notait la dépendance des troupes vis-à-vis de batteries jetables dont la fiabilité et la longévité étaient sujettes à caution. Le département de la défense américain alloue des sommes considérables à des recherches concernant les piles à combustible.


Un simple sac à dos monté sur ressorts pourrait bien apporter aux soldats, mais aussi aux professionnels forcés d'opérer en autonomie, une solution élégante. Le dispositif, présenté dans la revue Science par une équipe de l'université de Pennsylvanie, consiste à utiliser la composante verticale ­ de 5 à 7 cm ­ du mouvement induit par la marche pour actionner un générateur électrique. Le système pèse 5,6 kg. Si on lui adjoint une charge de 38 kg et que l'on marche à 6,5 km/h, on peut produire 7,4 watts électriques.

"C'est 300 fois plus qu'avec des systèmes piézo-électriques installés dans des talons de chaussures" , se félicitent Lawrence Rome et ses collègues. Ces dispositifs, qui sont limités par l'élasticité maximale que l'on peut donner aux semelles sans rendre la marche périlleuse, ne produisent que 10 à 20 mW, soit beaucoup trop peu pour alimenter un téléphone cellulaire ou un récepteur GPS (moins d'un watt).


RENDEMENT MUSCULAIRE


Les chercheurs ont eu la surprise de constater que le métabolisme du porteur n'était pas sollicité en proportion de l'énergie électrique produite. Ils ont en effet comparé la consommation d'oxygène et la production de dioxyde de carbone de personnes appareillées avec leur sac à dos en position fixe (sans production d'électricité) et avec les ressorts enclenchés. Alors que le rendement musculaire est en général de 25 %, ils ont constaté que l'effort additionnel du marcheur correspondait à un rendement apparent de... 63 %.

"Le mécanisme de compensation reste un mystère" , reconnaissent les chercheurs américains, qui comparent le phénomène à la surprenante efficience des femmes africaines portant de lourdes charges sur la tête. La charge sur ressorts induit des changements subtils dans la marche ­ notamment une réduction de l'élévation de la hanche, et un décalage temporel dans l'application de la force maximale du paquetage ­ qui pourrait expliquer l'épargne d'énergie.

Cette remarquable efficacité du métabolisme humain offre un autre avantage : à potentiel énergétique équivalent, la nourriture supplémentaire à emporter dans une expédition pèse de 20 à 6,7 fois moins, respectivement, que les batteries lithium et zinc-air. Ultime raffinement : les concepteurs du sac à dos suspendu imaginent déjà des systèmes de ventilation du marcheur.

Hervé Morin
Article paru dans l'édition du 10.09.05

Samsung annonce une puce de mémoire flash de 16 gigabits



SEOUL (Reuters) - Samsung Electronics a annoncé la fabrication l'année prochaine d'une puce 16 gigabits pour mémoires de type flash, qui permettrait de doubler la capacité de stockage des appareils portables tels que les appareils photo numériques ou les baladeurs musicaux.
Des analystes estiment que le lancement fin 2006 de ce semi-conducteur, initialement attendu pour 2007, pourrait accélérer l'intégration des mémoires flash de type NAND aux ordinateurs portables, pour y remplacer les disques durs.
Samsung, qui détient près de 60% de parts du marché mondial des mémoires NAND, rappelle qu'il en a doublé chaque année la capacité depuis l'apparition de la puce 256 megabits en 1999.
"Nous avons six mois à un an d'avance", a déclaré lundi Hwang Chang-gyu, PDG de la branche semi-conducteurs du groupe sud-coréen, également leader du marché des puces mémoires pour ordinateurs.
Les puces de mémoire flash NAND sont intégrées aux cartes mémoire comme aux produits mémoire USB pour y stocker des images, de la vidéo ou de la musique.
Le marché des mémoires flash NAND est évalué à 10,1 milliards de dollars pour cette année, contre 7,01 milliards l'an dernier, selon l'institut Dataquest.
La mémoire flash NAND était principalement employée dans les appareils photo numériques, mais le lancement du baladeur iPod d'Apple Computer et de ses lecteurs MP3 concurrents a dynamisé le secteur.
Apple prévoirait d'acheter près de 40% de la production de mémoires fabriquées par Samsung au deuxième semestre de cette année pour son nouvel iPod mini de 4 gigaoctets attendu pour les fêtes de fin d'année, selon les analystes d'iSuppli.
L'intégration de seize de ses futures puces dans une mémoire de 32 gigaoctets permettrait de stocker 200 ans d'archives d'articles d'un quotidien ou 8.000 titres MP3, a déclaré Samsung.

Une carte mémoire de 2 To !



Développé par l'ITRI et sept firmes taiwanaises, les spécifications du format Mu-Card devraient être finalisées vers la fin du mois de février. Ce nouveau format devrait permettre de stocker jusqu'à 2 To (2048 Go) de données adressables sur des cartes mémoires de 24x32x1.4mm ! Une version encore plus miniaturisée (24x18x1.4mm) est également prévue. Ce nouveau format intéresserait déjà des grands noms de l'industrie comme Asus, Compal et MediaTek. On ignore cependant quand seront produites ces cartes nouvelle génération et surtout à quel prix elles seront proposées ! En l'absence davantage de détails sur ce format, il est difficile de se prononcer sur le futur de la Mu-Card et seul l'avenir nous dira si ce format sera en mesure de s'imposer ou non sur le marché face aux formats actuels et à venir.

source : Xelnaga / Clubic

dimanche, septembre 11, 2005

Top 14 – Toulouse l’imbattable

Les Rouges et Noir signent leur quatrième victoire depuis le début de la saison au cours d'une journée où les têtes de classement ont confirmé leur bon niveau.
Rien à dire… Les Toulousains ont littéralement battu 64 à 22 l’équipe au plus petit budget, Narbonne, où joue d’ailleurs l’ancien chouchou de Toulouse Christian Labit.Les Audois ont été écrasés par 8 essais ! Dont un triplé de Yannick Jauzion, un doublé de Cédric Heymans et les deux autres essais sont de Frédéric Michalak et Vincent Clerc. Les champions d’Europe confirment donc leur suprématie sur le Top 14. Par ailleurs, il est fort possible que Guy Novès soit dans l’obligation de se passer de Fred Michalak victime d’une entorse à la cheville mais aussi de Benoît Baby touché, lui au genou.
Dans les autres matchs, carton plein pour Biarritz et Clermont Auvergne qui, eux aussi, confirment. Le BO s’est imposé face à Brive sans forcer 45-6 avec 6 essais. Le RC Toulon n’a pas encore réussi à s’imposer dans le Top 14, les Varois ont encaissé 9 essais auvergnats ce qui donne le score final de 64 à 12. Et la pluie d’essais ne s’arrête pas là, Bayonne sort vainqueur de sa rencontre contre la section paloise 44-16. L’Aviron bayonnais a marqué quatre essais dont trois de pénalité. Quant à Bourgoin ils ont réussi la bataille contre Montpellier 17-3, Montpellier qui aura eu le mérite de se battre.
Castres tombe, le Stade français revient
Belle victoire pour les Parisiens, vendredi soir au stade Jean Bouin face à Agen. Après un début de saison décevant, la pression de la semaine et les remises en question, le Stade Français sort la tête de l’eau et bat donc Agen 37 à 24. La nouvelle recrue italienne de Paris, Sergio Parisse a marqué deux des quatre essais. Les deux autres ont pour auteurs un autre italien Mauro Bergamasco et David Skrela. Côté agenais, Caucaunibuca sauve l’honneur du SUA. Fabien Galthié et ses hommes ont enfin prouvé qu’ils étaient fin prêts à un retour fracassant. Alors que d’autres gagnent, certains encaissent leur première défaite de la saison. Ce qui est le cas de Castres qui s’est incliné contre l’USAP qui fait, elle, la bonne opération de la soirée. Castres s’est vu surprendre par des Catalans très accrocheurs dans leur jeu. Sous un temps gris et pluvieux, Perpignan a marqué deux essais de Julien Laharrague et Pascal Bomati. Le Castres Olympique a donc besoin de réglages au sein de son effectif.
source : Audrey Ronfaut