mardi, septembre 13, 2005

Califano condamné



Christian Califano a été condamné lundi par le conseil des prud'hommes de Toulouse à verser 150 000 euros de dommages et intérêts au Stade Toulousain dans le cadre d'un conflit sur les conditions de leur séparation en 2002.
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Le conflit entre le pilier international et son club de toujours avait éclaté à son retour d'une saison passée en Nouvelle-Zélande chez les Auckland Blues. Le Stade avait autorisé le départ Califano pour une saison, mais avait estimé qu'il aurait dû respecter leur accord d'avril 2001 prévoyant un nouveau contrat 2002-05. Dans son jugement, le conseil estime que «le contrat de travail conclu le 1er juillet 1997 et ses avenants du 6 mars du 7 juin 2000 doivent être qualifiés de contrat à durée déterminée, et que le protocole d'accord conclu le 4 avril 2001 est licite. En conséquence il est condamné à verser au Stade Toulousain 150 000 euros de dommages et intérêts «en réparation du préjudice résultant du non-respect du protocole du 4 avril 2001». Les prud'hommes rejettent les autres demandes et condamnent aux dépens Christian Califano.En septembre 2004, le club français avait réclamé 500 000 euros d'indemnité devant les prud'hommes, prétextant qu'il avait été contraint de recruter pour remplacer le pilier droit jusqu'au 30 juin 2005. Claude Hélias président du conseil de surveillance du Stade Toulousain a estimé que «cette décision est satisfaisante de la part de la justice qui établit la responsabilité de Califano».Dommages et intérêts très élevésAu contraire, l'avocat du rugbyman, Me Eric Pouliquen s'est déclaré «extrêmement surpris» ajoutant que son client «était relativement abattu». Les deux parties attendent la notification du jugement et de ses attendus avant tout autre commentaire.Califano et son avocat disposent d'un mois pour faire appel. «Nous allons réfléchir, attendre notamment que la Cour de Cassation se prononce le 27 septembre sur la licéité de ce protocole d'accord, et de toute façon on fera peut-être appel en raison du quantum très élevé retenu par les prud'hommes», a indiqué Me Pouliquen.Sur les raisons de sa rupture avec Toulouse, Califano avait soutenu lors de l'audience du 21 septembre 2004 des prud'hommes qu'il ne «demandait pour revenir au club qu'à être payé en salaire et non plus à 70% en droits d'image», tandis que le Stade Toulousain lui reprochait d'avoir «manqué de loyauté par appât du gain» pour aller jouer dans le «club opulent» des Saracens.

source : l'equipe

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