Vous trouverez tous les détails de ce projet : système de commande et même les équations sur le site http://www.sequoiaonline.com/KWG/htm/KITEbasicequations.htm
Le projet KiWiGen concerne un générateur éolien de 2000 tonnes distribuant 84 MW, c'est-à-dire la même puissance qu'une centrale nucléaire, pour des coûts moins importants et une même superficie.
Des experts de l'énergie comme Pineau d'Electricité de France, Van Sark de l'Université d'Utrecht, Mawsouf de l'Université du Caire, Ockels de l'Université de Delft, Mortimer de Scottish Power, Wim Turkenburg de la Commission Sources Renouvelables des Nations Unies et l'European Space Agency (pour une éventuelle utilisation sur Mars) affirment d'ailleurs que ce projet ne relève pas de l'utopie. En effet, au-delà de 500-600 mètres d'altitude, le vent est fort et constant, et un flux de vent, dont la puissance est équivalente à celle de 100.000 centrales nucléaires, souffle au-dessus de l'Europe. Toutefois le problème est de capturer cette puissance, d'où le projet Kite Wind Generator.
Le concepteur du projet KiWiGen est Massimo Ippolito, patron de Sequoia Automation à Chieri (près de Turin) passionné de "kite surfing", sport de glisse grâce à un cerf-volant de traction manoeuvré avec deux câbles et une planche de surf spéciale. Un des principaux produits de son entreprise est le capteur intelligent "SeTAC", un détecteur d'accélérations tri-axiales (capable de détecter les accélérations dans les trois directions) ayant les dimensions et le poids d'une boîte d'allumettes, caractéristiques qui le rendent unique au monde dans son genre et adapté à une multitude d'applications (décrites sur le site http://www.sequoiaonline.com).
Ippolito a conçu un système de cerfs-volants de puissance, à plusieurs ailes, qui, à environ 700 mètres d'altitude, actionnent à terre un générateur à axe vertical à travers des bras. Chaque cerf-volant sera équipé de deux SeTAC qui gouverneront, à travers un programme de contrôle, les continuelles variations d'orientation nécessaires pour lui conférer la portance maximale et lui faire suivre, toujours avec une portance positive, un parcours circulaire.
Les cerf-volants utilisés auront une superficie de quelques dizaines de mètre carré, un profil alaire rigide en arc et seront réalisés en polyéthylène alvéolaire. Au repos, les cerf-volants seront insérés dans des bras creux. Ce système pourra être activé soit en lançant, hors de son bras, un des cerf-volants qui se lèvera alors à la plus petite brise et commencera à faire tourner le système provoquant la sortie et le décollage des autres cerf-volants, soit en le faisant tourner avec l'alternateur qui jouera le rôle de moteur. Cette opération peut évidemment être réalisée en sens inverse quand il est nécessaire de rentrer les cerf-volants dans leurs bras respectifs pour l'arrêter.
La puissance du système sera fonction du diamètre. Ainsi, de manière indicative, un diamètre de 100 mètres équivaudra à un générateur de 0,5MW tandis qu'un diamètre de 200 mètres vaudra un générateur de 500MW.
Le coût de construction d'un KiWiGen d'un GigaWatt serait d'environ 80 millions d'euro, c'est-à-dire moins que celui d'une installation traditionnelle, tandis que le coût d'un MWh produit par ce système serait de seulement 1,5 euros. Ce système sera très certainement en synergie avec l'énergie photovoltaïque et ceci entre autres parce que l'excès d'énergie nocturne produite pourrait alimenter le procédé pour raffiner le silicium des cellules solaires.
Sources : Challenges , TUTTO SCIENCE , INFOS-INDUSTRIELLES
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